Dernière mise à jour à 08h46 le 23/11
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Vous est-il déjà arrivé de songer à changer de travail parce que vous êtes quotidiennement serré comme une sardine dans le métro pendant plus de 45 minutes ?
Des chercheurs ont utilisé des cartes à puce de transports en commun de voyageurs à Beijing conservées sur une période de sept ans, de 2011 à 2017, pour suivre les stations de métro d'entrée et de sortie associées au domicile et au lieu de travail.
Ils ont suivi les personnes qui ont déménagé et celles qui sont restées chez elles et sur leur lieu de travail et ont réalisé une étude longitudinale de la dynamique de l'emploi et du logement avec une conceptualisation et une caractérisation de groupe.
Avec les données fournies par les cartes à puce de transport pendant sept ans, les chercheurs ont tracé les trajectoires individuelles des résidences et des lieux de travail. Et en se basant sur les temps de voyage en métro avant et après les changements de travail et/ou de domicile, ils ont constaté que 45 minutes est un point d'inflexion où la préférence comportementale change. Il s'avère ainsi que les voyageurs dont le temps de trajet est supérieur à ce point préfèrent raccourcir leurs trajets en déménageant, tandis que ceux qui ont des trajets plus courts ont tendance à augmenter leur temps de déplacement pour des emplois et/ou des résidences de meilleure qualité.
En outre, les chercheurs ont retenu quatre groupes de mobilité : ceux qui changent de domicile, ceux qui changent fréquemment de travail, ceux qui changent de travail et de résidence et enfin ceux qui restent chez eux.
Les personnes ayant un emploi et une stabilité de logement élevés tendent à être des propriétaires d'appartements faisant partie des groupes de revenus moyens à élevés. Ceux qui déménagent travaillent dans des lieux similaires à ceux qui restent, bien qu'ils puissent passer de la location à la propriété. Ceux qui changent de travail et de domicile augmentent leurs temps de déplacement ainsi que leurs dépenses de logement via les changements de travail et de domicile, car ils paient pour de meilleures résidences et travaillent plus loin de chez eux. Enfin, ceux qui changent fréquemment d'emploi résident principalement dans les banlieues, souffrent de longs trajets, changent souvent de travail et sont le plus souvent des migrants à faibles revenus.
La recherche a été menée conjointement par l'Institut des sciences géographiques et de la recherche sur les ressources naturelles de l'Académie chinoise des sciences, l'Université de Sydney, l'Université de Hong Kong et l'Université Jiaotong de Beijing.
Les zones résidentielles, la relation emploi-logement et les habitudes de déplacement sont des éléments clés pour comprendre la structure spatiale urbaine et le mode de vie des citadins. Leurs interactions successives sont importantes pour divers domaines, notamment l’urbanisme, les transports, les études sur la migration intra-urbaine et les sciences sociales.
Cependant, la compréhension des trajectoires à long terme du lieu de travail et du domicile et des schémas de déplacement travail-domicile qui en résultent est encore limitée en raison du manque de données de suivi des comportements individuels d'une année sur l'autre.
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