Dernière mise à jour à 14h53 le 08/04
Au moment critique où la pandémie de COVID-19 se propage dans le monde entier, la Chine a très vite partagé les données scientifiques, les progrès techniques et la stratégie de prévention et de contrôle de l'épidémie avec le milieu scientifique mondial pour maintenir les échanges et la coopération en profondeur avec les confrères du monde, de manière à apporter la confiance ferme à la bataille mondiale contre la pandémie.
Au début de l'épidémie, guidés par l'esprit de partage, les chercheurs scientifiques chinois ont publié les données et les informations obtenues par l'étude sur le nouveau coronavirus au monde entier. Le 11 janvier, les scientifiques chinois ont très vite isolé et ont identifié la souche du virus, et ont partagé la séquence complète du génome du nouveau coronavirus avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), fournissant la base importante pour la poursuite des recherches sur le médicament, le vaccin et le traitement par les scientifiques du monde. L'OMS a également remercié la Chine d'avoir partagé la séquence du génome du virus.
La base de données sur la COVID-19 mise en place par le Centre national de la bioinformation de Chine a enregistré plus de 4 millions de téléchargements, fournissant des services de données aux 76000 utilisateurs de 152 pays et régions à l'échelle mondiale. Grâce aux informations et aux données de cette base, des experts chinois et étrangers ont publié une série de résultats de recherche de haute qualité. Photo issue de notre base de données
Lors de la conférence de presse tenue récemment par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'État, selon Xu Nanping, vice-ministre de la Science et de la Technologie, la Chine a immédiatement partagé les informations sur le virus et la séquence du génome du virus avec le monde parce qu'en quelque sorte, la Chine voulait voir que d'autres pays lanceront plus tôt le développement de vaccin. Aujourd'hui, la Chine poursuit en même temps cinq pistes techniques pour le développement de vaccin. Pour chaque piste, la Chine coopère avec le monde et chaque piste reste ouverte au monde.
Xu Nanping a donné l'exemple de vaccin DNA. Des entreprises chinoises concernées poursuivent la coopération substantielle avec la société américaine Inovio. En ce qui concerne le vaccin mRNA, les entreprises chinoises coopèrent avec l'entreprise allemande BioNTech. Et les entreprises chinoises coopèrent avec l'entreprise britannique GSK pour le vaccin à base de protéines recombinantes.
Le 3 avril, dans le centre de téléconsultations de l'Hôpital de la Croix-Rouge de Hangzhou, l'équipe médicale composée des personnels médicaux envoyés par la ville de Hangzhou au Hubei pour travailler en première ligne de défense contre l'épidémie a retrouvé ses confrères mexicains pour échanger leurs points de vue professionnels sur la prévention, le contrôle et le traitement du COVID-19. Long Wei/Photo du Quotidien du Peuple
"La mise au point de vaccin nécessite des efforts mondiaux. Il faut unir la force mondiale pour que tout le monde en bénéficie, ce qui est l'attitude fondamentale de la Chine." A dit Xu Nanping. À part le partage à temps des données scientifiques, des progrès techniques et de la stratégie de prévention et de contrôle, la Chine va poursuivre les échanges scientifiques en profondeur sur les tâches majeures comme la prévention et le contrôle de l'épidémie, le traitement des patients et la recherche fondamentale, de manière à contribuer à la lutte mondiale contre l'épidémie.
Par ailleurs, la plateforme "d'échange et de partage des résultats de la recherche scientifique sur la prévention et le contrôle de l'épidémie" lancée par la Chine après l'éclatement de l'épidémie compte aujourd'hui plus de 99 revues et plus de 700 mémoires et rapports. En même temps, sur les revues académiques internationales de renom comme The Lancet et The New England Journal of Medicine, les scientifiques chinois ont publié 54 mémoires pour échanger avec leurs confrères.
Dans cette bataille mondiale contre la pandémie, le lancement fréquent des produits chinois de haute technologie a également joué un rôle primordial.
Le 22 mars, des kits de test développés et produits par Beijing Genomics Institute ont déjà été acheminés en Serbie, pour devenir le premier don de matériels de prévention de l'épidémie donné par l'étranger à atteindre la Serbie. Selon des informations, les kits de test de Beijing Genomics Institute ont déjà été envoyés à plus de 70 pays et régions. La commande internationale a déjà dépassé 1 million. À l'heure actuelle, de nombreux kits de test de COVID-19 développés par la Chine ont obtenu officiellement les qualifications pour entrer sur le marché de l'Union européenne. La Chine a non seulement fait un don de kits de test, mais a aussi commencé à fournir les kits à beaucoup de pays.
En Argentine, avec le soutien des partenaires stratégiques, Huawei a fait un don de système de prise de température par l'image thermique basée sur "l'intelligence artificielle et la technologie d'informatique en nuage" à l'Argentine. Ce système, développé conjointement par Huawei et ses partenaires, est basé sur la plateforme informatique en nuage de Huawei et procède à la prise de température par la technique d'image thermique par l'intelligence artificielle. Il est donc capable de prendre la température sans contacter les personnes, réduisant ainsi le risque d'infection humaine.
TH_COVID19_International, la version internationale du module sur le COVID-19 de Tencent, est devenue officiellement sources ouvertes. Ce module montre les données mondiales sur la pandémie avec des cartes et des graphiques en courbes. Les données couvrent de nouveaux cas confirmés, le nombre de cas confirmés accumulés, le nombre de guérisons et de décès, et ont intégré des reportages mis à jour des médias faisant autorité afin que les gens du monde entier puissent accéder à temps aux informations sur la pandémie par leur portable.
Selon Zhang Xinmin, directeur du Centre national de développement de biotechnologie du ministère chinois de la Science et de la Technologie, la Chine va approfondir les échanges et la communication avec l'OMS et la coopération en matière de recherche scientifique sur le traçage, le médicament, le vaccin et le test avec des pays concernés, notamment les pays très touchés par l'épidémie, et ce par le partage des données et des informations scientifiques, de manière à contribuer à la victoire finale dans la lutte mondiale contre la pandémie par la sagesse et la force chinoises.
Par Liu Yao, journaliste de l'édition d'outre-mer du Quotidien du Peuple