Les mesures non médicamenteuses de la Chine ont réduit efficacement la transmission ultérieure du COVID-19

Selon l'article publié le 21 juillet dans la principale revue universitaire mondiale Science, des chercheurs de l'Université de Hong Kong (HKU) ont découvert que les interventions non pharmaceutiques de la Chine réduisaient considérablement l'intervalle de série du COVID-19.

Le terme d'intervalle de série, une métrique clé des épidémies, fait référence à la durée entre l'apparition des symptômes de deux cas consécutifs dans la chaîne de transmission. Par exemple, si A infecte B, l'intervalle de série est le temps entre les premiers symptômes de A et de B.

Les chercheurs ont compilé une base de données de 1 407 paires de transmission de COVID-19 et se sont concentrés sur 677 paires dont les dates d'apparition des symptômes et les relations sociales étaient disponibles pour les infecteurs et les infectés. Les infecteurs parmi les 677 paires ont développé des symptômes du 9 janvier au 13 février 2020.

Selon le document de recherche, ils ont ensuite modélisé la propagation du COVID-19 en Chine et ont constaté que « les intervalles en série moyens du COVID-19 se sont considérablement raccourcis de 7,8 jours à 2,6 jours en un mois (9 janvier au 13 février 2020) », ajoutant que « Ce changement est motivé par des interventions non pharmaceutiques améliorées, en particulier l'isolement des cas ».

Les chercheurs ont également noté que l'isolement précoce se traduisait par des jours d'intervalles en série plus courts et que l'isolement retardé était associé à des jours d'intervalle en série plus longs. Les améliorations dans l'identification et l'isolement des cas ont raccourci les intervalles de série, ce qui a réduit le risque de transmission plus tard dans la maladie.

Selon Nature, une autre revue universitaire de premier plan, cette découverte « souligne le succès des efforts de test et d'isolement de la Chine ». La recherche améliorera encore l'évaluation de la dynamique de transmission du nouveau coronavirus, la prédiction de l'incidence future et l'estimation de l'efficacité des mesures de confinement, a de son côté déclaré la HKU sur son site Internet.