Dernière mise à jour à 15h14 le 09/12
Beijing a pour ambition d'éliminer les jours fortement pollués d'ici 2025, a annoncé le 8 décembre l'organisme de surveillance de l'environnement de la ville.
Le niveau moyen de PM2,5 (matières particulaires d'un diamètre de 2,5 micromètres ou moins pouvant envahir même les plus petites voies respiratoires) de la ville s'est établi à 33 microgrammes par mètre cube d'air au cours des trois premiers trimestres de cette année, ce qui représente une baisse de plus de 50% au cours des cinq dernières années, a indiqué mercredi Liu Xianshu, directeur adjoint du Bureau municipal de l'écologie et de l'environnement de Beijing, lors d'une conférence de presse dans la capitale.
Le niveau de PM2,5 est étroitement surveillé, car il a des effets négatifs potentiellement graves sur la santé humaine.
Une vue du parc industriel Shougang à Beijing, le 6 septembre 2021. (Photo/Xinhua)
La ville a connu huit jours de forte pollution (c'est-à-dire avec un indice de qualité de l'air supérieur à 200) au cours des neuf premiers mois de l'année, soit deux de moins qu'à la même période l'an dernier.
Selon Peng Yingdeng, chercheur au Centre national de recherche en ingénierie pour le contrôle de la pollution de l'environnement urbain, l'air de Beijing s'est considérablement amélioré au fil des anées. Ainsi, selon les données du bureau, Beijing a bénéficié l'année dernière de 276 jours de bonne qualité de l'air, soit une augmentation de 36 jours par rapport à 2019. La ville a enregistré 206 jours de bonne qualité de l'air au cours des neuf premiers mois de cette année, 9 de plus qu'à la même période de l'an dernier. La principale raison de l'amélioration de la qualité de l'air à Beijing au cours des 20 dernières années, a-t-il souligné, est l'optimisation de sa structure énergétique et les modernisations industrielles.
« Les sources de pollution atmosphérique proviennent de structures défectueuses dans quatre domaines : l'énergie, l'industrie, les transports et l'utilisation des terres urbaines », a déclaré M. Peng. « Pour Beijing, la pollution due aux lacunes des structures énergétiques et industrielles a le plus grand impact. Et ces dernières années, la capitale a ajusté sa structure énergétique pour que l'énergie propre représente 97% et s'est déchargée de ses fonctions non liées à son statut de capitale, qui ont largement stimulé l'ajustement industriel.
« À mon avis, la prévention et le contrôle de la pollution atmosphérique à Beijing grâce à la transformation de l'énergie et de la structure industrielle ont été menés de la manière la plus approfondie en Chine », a-t-il noté, ajoutant que si la prévention et le contrôle de la pollution de l'air ont réalisé des progrès significatifs dans la capitale, l'objectif de rendre le ciel du nord de la Chine bleu a encore un long chemin à parcourir.