Un jour, un écrivain qui se promène dans la campagne anglaise arrive devant la maison d'un célèbre philosophe, qui s'occupe de son jardin. L'auteur fait une pause, réfléchit face à cette scène, puis demande : « Que feriez-vous si c'était la fin du monde aujourd'hui ? ».
« Je voudrais finir de cultiver mon jardin », telle fut la réponse.
Ou encore, lors d'un développement précédent, où vieux deux clochards sont assis sur le banc d'un parc à ne rien faire sauf regarder les gens aller et venir : « Que ferais-tu si on annonçait qu'un astéroïde allait détruire la Terre dans sept minutes ? », demanda l'un d'eux à l'autre.
Son compagnon pense et pense encore, puis répond enfin : « Je voudrais faire l'amour à la première chose qui bouge. Et toi, tu ferais quoi ? ».
« Moi, je ne ferais rien ».
Et vous, s'il n'y avait vraiment plus que quelques jours à vivre, que voudriez-vous faire? Est-ce que vous voudriez continuer à gagner de l'argent, à vous battre pour le pouvoir? La plupart des gens auraient probablement envie de passer du temps avec leur famille et de dire au revoir à leurs amis. À cet égard, la prophétie Maya de la fin du monde devrait être une sonnette d'alarme, car de toute façon, un jour, ce sera la fin pour nous tous.
Pour la plupart d'entre nous, cette fin n'aura probablement rien à voir avec une catastrophe naturelle particulière. Mais tous nos calendriers personnels se déroulent vers leur fin et peuvent s'arrêter à tout moment. Le taux mondial de mortalité naturelle est estimé à environ 150 000 personnes par jour, et donc ce sera à peu près le nombre de gens qui vont mourir le 21 décembre 2012, et non du fait d'un astéroïde ou d'une troisième guerre mondiale.
Pour les autres, comme nous, nous allons savourer le cadeau de la vie.
L'auteur John Coulter est un chercheur australien qui collabore avec des institutions d'enseignement et de commerce chinoises.