La Chine est le plus grand importateur et consommateur mondial d'ailerons de requins, qui ont été utilisés dans de luxueux plats chinois depuis 500 ans. Des plats à base de nageoires de requin sont encore considérés comme un symbole d'honneur et de respect, en particulier lors de dîners d'affaires, selon Wang.
«Notre sensibilisation vise principalement les hôtels de luxe, les restaurants et des associations d'hommes d'affaires», a-t-elle expliqué.
Son organisation a eu des entretiens avec l'Association des hôtels de Chine pour pouvoir ajouter le projet "aileron de requin libre" dans son système de notation des hôtels dans l'espoir de gagner l'Hôtel Green ou l'étiquette Green Restaurant, a noté Wang.
Des affiches d'ailerons de requin séchés, dans les hôtels et les restaurants devraient bientôt être interdites par l'association des hôteliers.
«Nous espérons que les hôtels et restaurants vont retirer les produits d'ailerons de requins dans leurs menus», a dit Wang.
Fin juin,les autorités chinoises s'étaient engagées à interdire les produits d'ailerons de requins dans les banquets du gouvernement, un règlement qui devrait prendre au moins trois ans avant d'être rendu officiel.
Les ONG qui s'opposent à la consommation d'ailerons de requin, visent à protéger la diminution du nombre de requins dans l'océan et d'arrêter la coupe des nageoires, une pratique qui condamne le cétacé à une mort lente.
L'étude a également révélé que l'aileron de requin contient des éléments toxiques, dont du plomb et du mercure et la valeur nutritive est inférieure à celle du poulet ou du porc.
Pour certaines associations de pêcheurs en Chine, les produits d'ailerons de requins ne devraient pas être interdits et nient la coupe des nageoires. Ils affirment qu'une interdiction conduira à la perte des ailerons quand des requins seront capturés avec d'autres poissons.