La plupart des animaux sauvages sont gardés comme animaux de compagnie par leurs propriétaires pour satisfaire leur quête de nouveauté et d'identité unique, a-t-elle ajouté.
Liu a déclaré que les récents cas de commerce illégal d'espèces sauvages sont effectuées sur l'internet et les marchés d'antiquités avec des boutiques en ligne pour fournir des informations.
«Utiliser l'Internet pour diffuser des informations sur le commere illégal d'espèces sauvages est devenue une infraction très commune», a-t-elle indiqué.
Selon Wang Minzhong, directeur du centre de sauvetage et de réhabilitation des animaux sauvages de Beijing, le centre garde tous les animaux, y compris des boas, des caméléons et des loris, et va soit remettre les animaux dans leur habitat soit les garder, en fonction de leur condition physique.
Il a indiqué que le centre a aidé incuber 37 des 65 œufs de boas envoyés à la station de sauvetage en avril.
D'après Wang, malgré la tendance croissante de la détention d'animaux exotiques à domicile, beaucoup de gens ne sont pas conscients qu'ils ont gravement violé les règlements et nuisent en fait à la protection de ces animaux.
«Beaucoup des animaux exotiques sont très exigeants en termes de conditions d'élevage telles que la température, le taux d'humidité et la nourriture, ce qui est difficile et parfois impossible pour les personnes individuelles.»
Selon l'Office de la sécurité publique de foresterie de la ville, les cas impliquant des animaux ou des produits illégaux d'une valeur de plus de 200 000 yuans pourraient conduire à une peine d'emprisonnement allant jusqu'à 10 ans en plus d'une amende, tandis que ceux compris entre 200 000 à 100 000 yuans pourraient conduire à une peine de cinq à 10 ans en plus d'une amende.