Le centre commercial a accepté de verser 400 000 Yuans (65 000 Dollars US) à la famille de la jeune Yuan à titre de compensation pour « négligence » dans sa direction.
Après que le centre commercial ait fermé à 17 heures ce jour-là, les gardiens n'ont pas vérifié s'il y avait encore des personnes sur place, permettant à la jeune femme de rester dans le centre, selon les représentants du gouvernement de la ville natale de Yuan qui sont venus à Beijing pour aider à traiter l'incident.
« Dans le cas de la mort de Yuan, la police n'a pas réussi à empêcher les rumeurs de circuler dès le début et quelqu'un en a profité pour déclencher des spéculations publiques », a déclaré Mme Cheng. « La rumeur est un autre dommage causé à la victime et à sa famille, et cela a perturbé l'ordre public ».
Si la police avait publié davantage d'informations sur l'affaire, peut-être que des rumeurs similaires seraient réduites, voire bloquées, a-t-elle ajouté.
« Chaque ministère doit constamment divulguer des informations dont le public peut douter ou au sujet desquelles il peut être confus, au lieu d'ignorer les questions du public et de dissimuler des détails essentiels. Plus les autorités diffuseront d'informations détaillées, moins il y aura de malentendus et de rumeurs », dit-elle.
Ma a avoué et a exprimé ses regrets au sujet de la propagation de rumeurs, a dit la police, ajoutant que l'enquête sur son cas continue.
Conformément à la loi sur les sanctions administratives de la sécurité publique, adoptée en 2006, la propagation de rumeurs et de fausses nouvelles est passible d'une détention administrative de cinq à 10 jours pour trouble à l'ordre public. Les coupables risquent également une amende allant jusqu'à 500 Yuans.