Flash :

Riz: le Cameroun peut atteindre son autosuffisance, selon le directeur général adjoint de la SEMRY Riz: 80% de la production camerounaise absorbée par le Nigeria, avantage aux importations Tunisie: la "vague terroriste" asphyxie les agents de sécurité toutcomme les politiciens Guerre au Mali: une action kamikaze contre le contingent nigérien déjouée à Menaka Madagascar : 18 candidats à la présidentielle signent leur engagement anticorruption Festival croisements: Linéa, un spectacle de jonglage de cordes à Beijing France: un jeune homme âgé de 17 ans tué par balles Une femme survit à 17 jours dans les décombres d'un immeuble qui s'est effondré au Bangladesh Belgique : boom des candidatures à la fonction publique sous la crise La Chine compte 100 millions d'enfants "laissés derrière" et migrants La Chine renforcera la lutte contre les crimes liés au réseau ferré Expo Rose à Grasse au Sud de la France La France se félicite du souhait de la Russie et des Etats-Unis d'avancer vers un processus de résolution négociée de la crise syrienne Le prince Harry accueilli à la Maison Blanche par Michelle Obama France : l'ancien Premier ministre François Fillon candidat à la présidentielle de 2017 "quoi qu'il arrive" La RPDC exhorte les Etats-Unis à cesser les hostilités Le porte-parole de la présidente sud-coréenne licencié sur des soupçons d'aggression sexuelle Trois morts et 10 blessés dans une explosion au Pakistan à la veille des législatives Pyongyang dresse une liste des crimes de l'Américain détenu Les ministres des Finances du G7 se réunissent à Londres sur la reprise économique mondiale

Beijing  Très nuageux~Ensoleillé  33℃~16℃  City Forecast
Français>>Afrique

Tunisie: la "vague terroriste" asphyxie les agents de sécurité toutcomme les politiciens

( Xinhua )

11.05.2013 à 10h15

L'Union nationale des syndicats des forces sécuritaires tunisiennes ont organisé vendredi un sit-in face au siège de l'Assemblée constituante à Tunis en signe de condamnation de la montée du terrorisme en Tunisie, a constaté le correspondant de l'Agence de presse Xinhua.

Soutenu par certains représentants de partis politiques et des composantes de société civile, les manifestants ont scandés des slogans appelant à la promotion de leurs conditions de travail et la constitutionnalisation d'une réglementation qui préserve leurs droits compte tenu des risques auxquelles les agents de l' ordre sont de plus en plus confrontés.

Des représentants l'Union des syndicats des forces de l'ordre tunisienne ont réussi à s'entretenir avec une délégation de députés composés de représentants des différents blocs parlementaires de l'Assemblée.

Ce sit-in se veut, selon bon nombre de policiers-manifestants, la résultante de l'amplification des agressions visant les agents de l'ordre sur tout le territoire tunisien mais également à la lumière de la vague terroriste qui commence à s'amplifier en Tunisie notamment les derniers incidents dans la montagne Chaâmbi (frontière centre-ouest avec l'Algérie).

L'armée tunisienne est désormais à la chasse d'un groupe terroriste retranché dans cette zone montagneuse. Plus d'une dizaine de soldats et gardes nationaux ont été blessés suite à l' explosion de 4 mines antipersonnel implantées par les terroristes. Pour la première fois dans son histoire, le gouvernement tunisien en la personne du Premier ministre Ali Larayedh, reconnaît la présence du réseau al-Qaïda sur son territoire.

Les réactions des différents partis politiques tunisiens, y compris ceux aux pouvoir, ont fermement condamné ces actes terroristes qui menacent la stabilité et la sécurité nationale de la Tunisie qui se veut sur le point de parachever la période transitoire avec la finalisation de la Constitution (dont le projet final serait fin prêt à la mi-mai 2013) et les préparatifs pour les élections présidentielles et législatives (prévues entre octobre et décembre 2013).

Majoritaire à l'Assemblée constituante, le parti islamiste Ennahdha qui dirige la coalition au pouvoir pense que les poseurs de mines dans la montagne Chaâmbi "sont des jeunes insensés dépourvus de culture islamique médiane et enclins à s'exprimer par des agissements sans rapports aucun ni avec la religion ni avec le patriotisme", comme l'a affirmé le numéro un d'Ennahdha Rached Ghanouchi lors d'une conférence de presse.

Selon le leader d'Ennahdha, "les événements de Chaâmbi ne sont nullement les premiers du genre en Tunisie qui avait connu des événements autrement plus grave à l'instar de ceux de Soliman (sud de Tunis) et de Rouhia (nord-ouest) ". Pour M. Ghanouchi, "le terrorisme ne réussira jamais en Tunisie où le seul Djihad (guerre sainte) qui y vaille est celui du développement et de la démocratie".

Considéré par des observateurs locaux comme principal "rival" du parti islamiste Ennahdha, le parti opposant "Nidaa Tounes" ( Appel de Tunisie) dirigé par l'ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi a averti que les incidents terroristes au mont Chaâmbi "ne sont pas finis", a dit vendredi M. Essebsi à l'ouverture des travaux de l'assemblée nationale de son parti.

L'ancien chef du gouvernement tunisien de transition a estimé que "la montée du terrorisme dans le pays revient essentiellement à la faiblesse de l'Etat". Selon lui, "les événements de Chaâmbi ne sont pas si simple" d'autant plus que les terroristes qui y sont retranchés "se mobilisent selon un agenda bien particulier" en choisissant la Tunisie comme l'un de leur fief.

D'un autre côté, le leader du parti "Appel de Tunisie" a critiqué le rendement de l'Assemblée constituante de son pays qui a dévié, pour reproduire les expressions de M. Essebsi, de la trajectoire qui lui a été fixée initialement, la rédaction de la Constitution en l'occurrence. L'actuel projet de la Constitution donnera lieu à un Etat religieux et non pas un Etat civil, a encore commenté M. Essebsi.

La montée du terrorisme en Tunisie s'explique en fonction de deux versions: la version de l'opposition et certaines composantes de la société civile et celle des organes officiels de l'Etat. L' opposition impute cette "vague terroriste" à la faiblesse de l' Etat, incompétence dans la gestion des crises et le manque de moyens logistiques et matériels tandis que les autorités pointent du doigt des extrémistes religieux voulant imposant leur loi outre des "guerriers" rentrés de Syrie et du Mali.

Articles recommandés:

Un Airbus A380 d'Air France effectuera trois vols hebdomadaires entre Paris et Shanghai

La ruée vers l'or des ménagères chinoises empêche le cours de s'effondrer

Controverse publique: y aura-t-il une réapparition d'une pollution blanche en Chine?

Le célèbre canard de Florentijn Hofman dans la baie de Hong Kong

Le basketteur américain Jason Collins avoue son homosexualité

Changsha: il pensait qu'il pourrait voler… et il l'a fait !

Festival du cerf-volant : dansez avec le vent du printemps !

« Un bébé dans une tasse », le nouveau phénomène de mode

Chine : voyage inaugural du premier navire de croisière de luxe chinois


  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales