En soulignant que le pays comptait désormais 350 stations de surveillance au niveau national, 768 dans les provinces, un grand nombre dans les comtés, ainsi qu'environ 10 000 points de contrôle et de patrouille. «Ces nombreux points de contrôle, ont permis une surveillance plus efficace des oiseaux migrateurs pendant l'épidémie de grippe H7N9, pour suivre la progression du virus».
Et d'ajouter : « Les efforts de conservation, cependant, peuvent facilement être compromis par la destruction des habitats, le braconnage et la consommation d'animaux sauvages ».
Depuis plusieurs années, les ONG, militants et médias ont accusé les entreprises d'être une source majeure de problèmes environnementaux, affectant les habitats fauniques.
Le règlement sur la protection des zones humides, qui a pris effet le 1er mai, interdit l'exploitation minière et les activités polluantes dans les réserves naturelles, afin de mieux protéger les espèces menacées .
« Le commerce des espèces sauvages a dégénéré en une crise, avec une proportion croissante de cas illégaux et non viables, a annoncé Yan Xu, ingénieur en chef de la conservation de la faune sauvage pour l'Administration forestière d'Etat. Les commerces illégaux menaçant directement la survie de nombreuses espèces dans la nature ».
Le commerce illégal d'espèces sauvages, notamment les braconnages de l'ivoire des éléphants et des cornes de rhinocéros ont été critiqués pour avoir causé la baisse du nombre d'animaux en Afrique.
Pour le responsable, exceptés ces exemples bien connus, d'innombrables autres espèces sont surexploitées, allant des tortues marines aux arbres de futaie. «Cela exige une meilleure application de la loi».
L'année dernière, plus de 10 000 cas de crimes contre la faune ont été rapportés en Chine.
Pour les délits internationaux comme le commerce illégal de l'ivoire, Yan Xu a exhorté un effort commun mondial.