Au début de l'année, le gouvernement chinois a mené pendant un mois, une forte campagne de répression contre la criminalité de la faune, baptisée « Cobra ». Une action d'envergure, qui a réuni la police, les douanes et les agents de la faune de 22 pays en Asie, en Afrique et en Amérique du Nord.
Grâce à l'opération, 6,5 tonnes d'ivoire ; 1,6 tonnes de peaux d'antilopes tibétaines ; 22 cornes de rhinocéros ; 10 peaux de tigres ; ainsi que d'autres espèces animales et végétales protégées et leurs produits dérivés, ont été confisqués.
Yan a fait observer que malheureusement toutes ces activités n'étaient pas illégales. Des plantes et animaux de dizaines de milliers d'espèces sauvages sont capturés ou récoltés dans la nature et ensuite vendues légitimement comme produits alimentaires, animaux domestiques, plantes ornementales, cuir, ornements touristiques et produits pharmaceutiques. « Il y a une énorme différence entre les actions légales et illégales».
En insistant sur le fait que la consommation et le commerce illicite d'espèces sauvages sont le résultat de l'absence de prise de conscience du public, concernant la protection des expèces menacées.
«Les organisations et les militants des droits des animaux peuvent jouer un rôle dans la sensibilisation auprès du public et dans la supervision des activités illégales».
Un grand nombre d'activités de protection des animaux ont été effectuées par les ONS et les défenseurs de l'environnement. Deng Fei, une ancien journaliste, devenue une militante reconnue pour les droits des animaux, a participé aux activités de sauvetage des principaux oiseaux migrateurs sur le plan national, en améliorant la sensibilisation du public.
«Le public doit vraiment prendre conscience de l'importance de la protection des espèces en voie de disparition et du maintien de l'écosystème», a martelé Fang Dan de la Fondation des Animaux asiatique.
«Nous espérons faire une différence, grâce à nos efforts, afin d'influencer l'élaboration des politiques et de susciter l'attention de tous.»