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L'« économie gaokao », une bonne affaire pour les entreprises (2)

( le Quotidien du Peuple en ligne )

07.06.2013 à 13h46

Un chauffeur de taxi appose un autocollant "gratuit pour les candidats au gaokao" sur son pare-brise, jeudi à Chongqing. Chen Shichuan / pour le China Daily

Li Yushan, qui étudie au Lycée Modèle Nanyang de Shanghai, a déjà été acceptée par l'école de médecine de l'Université de Fudan, mais elle dit qu'elle s’est tout de même rendue au temple pour se rassurer.

« Je suis aussi allé au Mont Wutai parce que c'est là que se trouve le bodhisattva de la Sagesse, Manjusri », dit-elle. « Beaucoup d'étudiants prient Manjusri avant le gaokao ».

Bien sûr, la foi et la superstition sont aussi sources de bonnes affaires, et les traders sur Taobao -le plus grand marché en ligne de la Chine- ne se privent pas de capitaliser dessus.

Une recherche sur Taobao pour « gaokao », faite mardi a donné plus de 870 000 résultats, avec des articles offerts à la vente allant de guides d'étude à des sets d’étude « porte-bonheur » et aux T-shirts imprimés avec des messages inspirants, comme « Bats-toi pour l'examen » et « Utilise ton énergie positive pour tes rêves ».

Un commerçant sur Taobao, qui n'a pas donné son nom, a déclaré que cette année, il a vendu plus de 500 T-shirts colorés porteurs de mots d'encouragement.

Wang Shanshan, 25 ans, dont le jeune frère va passer le gaokao dans la Province du Shandong ce mois-ci, dit qu’elle lui a simplement acheté des noix et des chocolats, plutôt qu'un gadget.

« Oui, l'examen est important, mais ni les étudiants ni leurs parents ne devraient être aveugles dans leurs actes », dit-elle.

Wang Shanshan a passé le gaokao en mai 2006, et elle se rappelle qu’alors qu’elle se préparait, sa mère a acheté une statue de Bouddha et a prié pour elle presque tous les jours.

« Je sais qu'elle voulait bien faire, mais les grandes espérances qu’elle a mis sur moi n’ont fait que renforcer le stress et m'ont rendu plus nerveuse », dit Wang Shanshan, qui est aujourd’hui employée à l'Université d'Economie et d’Affaires Internationales de Beijing.

Maintenant, c'est au tour de son frère de passer l'examen. Elle dit qu'elle a été surprise de voir que ses parents ont changé d’attitude.

« Cette fois, ils font comme tous les jours, aucune prière ni achats aveugles », a-t-elle ajouté. « C'est bon pour mon frère ».

Hu Qingming, 47 ans, père d'un étudiant qui s’apprête à passer l'examen, a également dit qu'il n’ira pas acheter n'importe quel porte-bonheur pour sa fille.

« Je vais prier pour elle dans mon cœur », a déclaré M. Hu, qui travaille pour une entreprise d'Etat à Beijing. « En tant que parent, parler ou faire trop ne fait qu'ajouter à la pression ».

« Ma fille a travaillé dur pendant ses études secondaires. Je crois en elle, et je ne pense pas qu'elle a besoin de ces choses pour l'aider ».


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