Est-ce que le système d'évaluation par les professionnels et l'élection des membres des organismes académiques mettent en valeur le principe de placer les mérites en tout premier lieu.
Les critères d'évaluation des recherches et projets scientifiques font-ils l'objet d'objectivité et d'impartialité ?
La procédure de demande du soutien financier est-t-elle trop compliquée pour les chercheurs ?
Les décisions politiques sont t-elles autorisées à interférer dans le développement des talents qui réussissent ?
Peut-on parler d' un manque de moyen pour prendre des sanctions contre les personnes non performantes ?
Est-il nécessaire de créer un environnement libre et démocratique pour inciter les universitaires à s'engager dans les recherches scientifiques ?
La structure du milieu scientifique est-t-elle encore influencée par les politiques intérieures ?
Même les analyses les plus hâtives publiées dans les journaux et sur Internet peuvent révéler le fait que les ressortissants chinois qui réussissent à l' étranger ont des attentes élevées, qui demandent des améliorations de l'environnement « souple ».
Le patriotisme et le dénouvement à la mère patrie sont une tradition pour les intellectuels chinois. Au début des années 1950, une époque où la Chine souffrait d'une pénurie de ressources, de nombreux étudiants chinois ayant fait leurs études à l'étranger, comme Qian Sanqiang, Qian Xuesen, Li Siguang et Deng Jiaxian, sont rentrés au pays et ont fait des efforts pour surmonter les difficultés confrontées. Ils ont grandement contribué au développement des sciences et des technologies de la nouvelle Chine.
Depuis la mise en place d'une politique d'ouverture et l'engagement de réformes, des jeunes scientifiques sont retournés en Chine, tels que Chen Zhu, Wang Xiaodong et Shi Yigong. Ils continuent leurs recherches tout en veillant à promouvoir la réforme institutionnelle. Parmi les scientifiques chinois qui ont choisi de s'installer à l'étranger, beaucoup restent également très attachés à leur patrie et contribuent de diverses manières à l'essor des sciences et des technologies chinoises.
Les sciences et la technologie sont les principales forces de production et les talents en sont la ressource primaire. C'est un point dont que tous les pays doivent prendre en compte. Ainsi, un combat pour attirer les talents a déjà commencé. Mais pour triompher dans cette bataille, il faut accorder une plus grande attention aux réformes en matière d'éducation, de technologie et du système de gestion des talents, de sorte de créer un environnement plus « souple » où les personnes les plus compétentes peuvent mieux mettre en valeur leurs connaissances.