Pour encourager les ressortissants chinois compétents à rentrer au pays, le fait d'améliorer les conditions de vie et decréer plus d'opportunités d'emploi n'est aujourd'hui plus suffisant. Il est dorénavant important de mener des réformes dans le domaines des technologies, de l'éducation et du système de gestion des talents, afin de créer un bon environnement où les professionnels peuvent se concentrent sur les recherches.
Récemment, une nouvelle information a fait grand bruit. Le responsable du Bureau central de gestion et de la coordination du personnel a déclaré lors d'une interview que le taux de fuite des cerveaux chinois était le plus élevé au monde. En effet, 87% de ses meilleurs scientifiques et ingénieurs choisissent de quitter le pays pour s'installer à l'étranger.
Dans le contexte de la construction d'un pays novateur et la mise en oeuvre d'une stratégie pour favoriser le développement par l'innovation, ce taux de 87% a soulevé de grandes inquiétudes. Une question doit être posée, pourquoi les Chinois les plus talenteux font leurs études à l'étranger et ensuite décide d'y rester.
La réponse à cette question se trouve peut-être dans un ancien proverbe chinois qui dit que “L'homme court vers les places élevées comme l'eau coule vers le bas”. Se diriger vers le haut représentant les facteurs d'un bon environnement de travail et d'une vie décente. Pour l'industrie high-tech en particulier, l'environnement dans le travail étant extrêmement important.
Le désir de réussir et de se distinguer des autres est un rêve partagé par tous. C'est naturel que les scientifiques et ingérieurs, après plusieurs années d'études et une fois diplômés, veulent mettre en valeur ce qu'ils ont appris dans un bon environnement de travail et aspirant à de grandes choses. Ce sont les fruits bien mérités de leurs années de dur labeur et de telles ambitions reflètent leurs valeurs personnelles.
Aujourd'hui, avec le flux de talent dû à la mondialisation croissante, il semble raisonnable que ceux forts d'un succès choisissent d'aller vers les sommets et de s'y installer.
Par conséquent, au lieu de pousser un soupir signe d'impuissance en voyant le départ de ces talents, il faudrait plutôt prendre rendre compte les défauts qui conduisent à une telle situation, en particulier par rapport aux conditions de travail peu satisfaisantes.
L'environnement de travail peut être divisé en deux parties : un milieu « difficile » et « souple ». Ces dernières années, les investissements dans la recherche et le développement ont connu une augmentation stable, ce qui a beaucoup amélioré la situation matérielle, tels que le salaire et l'accès aux équipements. Mais, ces conditions dans de nombreuses universités et d'institutions de recherches ne sont pas comparables à celles des pays développés. Ce qu'il nous, c'est pouvoir perfectionner un environnement « souple ».