Son aide est appréciée des expatriés comme Mme Oliver. « Ils nous donnent beaucoup de sécurité ».
« Quand nous avons des problèmes, je contacte M. Huang. Nous n'avons pas nécessairement de contacts quotidiens. Mais au moins, vous savez qu'ils sont là si vous en avez besoin », a déclaré Mme Oliver.
Outre l'assurance médicale de base, le Bureau s'est coordonné avec une entreprise appartenant à l'État pour offrir des services médicaux sur mesure aux expatriés. « Les étrangers ont tendance à avoir des exigences plus élevées », a déclaré M. Huang.
Les offres d'aide ont été élargies dans le cadre de la loi sur la résidence des expatriés. La loi, qui est entrée en vigueur le 1er juillet, accorde aux employés étrangers, de niveau baccalauréat ou au-dessus, l'égalité d'accès à l'investissement, aux emplois publics, à l'éducation, et au si important permis de conduire.
Philip Khaytovich, biologiste russe, travaille dans un centre de recherche scientifique établi conjointement par l'Académie chinoise des sciences et la société allemande Max Planck.
« Avant, ce qu'on pouvait faire de nous n'était pas clair, parce qu'il n'y avait pas de cadre juridique pour s'occuper des étrangers, comme par exemple la façon de fournir une assurance sociale », a déclaré M. Khaytovich. « Aujourd'hui, les choses ont changé ».
M. Khaytovich fait partie du programme « 1000 talents étrangers » lancé par la Chine pour recruter des scientifiques venus du monde entier.
« J'ai eu la chance d'entrer dans le programme de talents, car il offre un généreux soutien pour notre travail. Je pense que cela peut faire de la Chine un endroit très attrayant pour la recherche ».
Le Bureau est responsable du recrutement des talents du programme. Et comme les entreprises du Top 500 sont sur le qui-vive pour trouver des cadres et des experts en gestion, le Bureau les aide à le faire.
À l'heure actuelle M. Huang cherche des experts dans les industries de la construction navale, de l'automobile, de l'électromécanique et des nouveaux matériaux.
Afin de non seulement attirer mais aussi sécuriser les employés expatriés, la Chine a prévu d'introduire un visa à long terme, destiné à remplacer le visa de travail, qui doit lui être renouvelé chaque année.
« Beaucoup d'expatriés sont prêts à rester pour une longue période », a déclaré Mme Oliver. « Ils ne viennent pas juste pour un an ou deux. Ils viennent pour faire leur vie ici ».
M. Huang a signalé une autre amélioration en prévision. « Les experts étrangers ont besoin d'une politique de visas souple », a-t-il dit. « La création de la zone franche de Shanghai offre une nouvelle chance de changement ».
Bien qu'il n'ait seulement que 40 ans, M. Khaytovich a déjà songé à sa retraite en Chine. « Comment faire avec les étrangers quand ils prennent leur retraite ? », a-t-il dit. « Si quelqu'un comme moi travaille ici depuis longtemps, peut-être qu'il va rester en Chine pour le reste de sa vie ».
La nouvelle loi sur la résidence des expatriés étrangers leur permet de bénéficier d'une pension, mais M. Huang admet encore que de nouvelles dispositions peuvent nécessiter quelques ajustements.
« Les services à la vieillesse pour les étrangers âgés pourront s'avérer être un nouveau défi pour le bureau lors des prochaines années », a déclaré M. Huang.