Pousser en avant la réforme du système d'examen et d'admission des étudiants, chercher à mettre en place un mécanisme permettant la séparation raisonnable de l'admission et de l'examen, la participation à plusieurs reprises de l'élève à l'examen, l'admission autonome des élèves par l'école, l'organisation d'examens par les institutions spécialisées, la macro-gestion du gouvernement et la supervision sociale, remédier radicalement au défaut dit « un seul examen déciderait le sort futur d'un candidat ». Imposer à l'enseignement obligatoire une scolarisation sans examen et selon le domicile principal de l'enfant, expérimenter la sectorisation des inscriptions scolaires, l'intégration de l'enseignement primaire et de l'enseignement secondaire du premier cycle, ainsi que le recrutement des élèves dans les écoles désignées. Généraliser, dans les écoles secondaires du premier et du deuxième cycle, les examens de fin d'études et l'évaluation globale des qualités. Accélérer la mise en place dans les écoles professionnelles de l'admission des étudiants par des concours d'entrée différents ou par simple inscription. Mettre progressivement en application dans les établissements d'enseignement supérieur le mécanisme d'admission basé sur les résultats au Concours national d'entrée à l'université et des examens de fin d'études secondaires, caractérisé par l'appréciation globale et l'admission diversifiée. Chercher à réduire le nombre de disciplines dans le Concours national d'entrée à l'université, à ne plus diviser les disciplines en sciences naturelles et en sciences sociales, à externaliser l'examen des langues étrangères et d'autres disciplines, et à organiser plusieurs séances d'examen en un an. Mettre à l'essai le transfert de crédits académiques entre les universités ordinaires, les écoles supérieures professionnelles et les universités pour adultes, canaliser les voies d'étude à vie.
Promouvoir en profondeur la séparation entre le pouvoir administratif, la gestion scolaire et l'évaluation éducative. Accroître le pouvoir des gouvernements à l'échelon provincial dans la planification d'ensemble de l'éducation ainsi que la gestion autonome des écoles, parfaire la gouvernance au sein des écoles. Renforcer la supervision éducative de l'Etat, confier à des organisations sociales l'évaluation et la surveillance de l'éducation. Perfectionner les systèmes portant sur la subvention gouvernementale, le rachat des services par le gouvernement, les prêts d'études, les récompenses par les fondations, l'encouragement par les dons, et encourager les diverses forces sociales à s'engager dans l'éducation.
43. Améliorer les systèmes et mécanismes favorables à l'emploi et à la création d'entreprises. Mettre en place un mécanisme d'interaction entre le développement économique et l'accroissement de l'emploi, parfaire le système de responsabilité du gouvernement dans la promotion de l'emploi. Normaliser les systèmes d'engagement et d'affectation du personnel, éliminer tous les obstacles institutionnels et toutes les discriminations nuisant à l'égalité des chances sur le marché de l'emploi, en ce qui concerne le registre d'état civil urbain ou rural, la différence sectorielle, l'identité personnelle et la distinction des sexes. Parfaire la politique préférentielle favorable à la création d'entreprises, mettre en place un nouveau mécanisme selon lequel le gouvernement encourage la création d'entreprises, la société la soutient et les travailleurs s'y engagent avec audace. Perfectionner le système de services publics en faveur de l'emploi et de la création d'entreprises caractérisé par l'égalisation urbaine et rurale, mettre en place un système de formation professionnelle à vie pour les travailleurs. Renforcer le rôle de l'assurance chômage dans la prévention du chômage et la promotion de l'emploi, améliorer le système de surveillance et de statistique sur l'emploi et le chômage. Innover les mécanismes de coordination des rapports du travail, canaliser les voies permettant aux employés de présenter leurs revendications légitimes.
Favoriser l'emploi des jeunes et surtout des étudiants récemment diplômés, ainsi que l'emploi de la main-d'œuvre rurale transférée, des citadins en difficulté et des militaires démobilisés. Créer, en profitant de la montée en gamme industrielle, davantage de postes qui conviennent aux diplômés des établissements d'enseignement supérieur. Privilégier l'emploi des diplômés universitaires dans la distribution des postes d'administration publique et de services sociaux à la base, postes rachetés par le gouvernement, Perfectionner le mécanisme de services et de garantie qui encourage les diplômés universitaires à travailler à la base, élever la proportion du recrutement désigné des fonctionnaires, et celle du recrutement préférentiel, par les institutions d'intérêt public. Appliquer une politique encourageant la création d'entreprises par les diplômés universitaires, intégrer et développer les fonds nationaux et provinciaux pour l'emploi des diplômés universitaires et la création d'entreprises par ceux-ci. Appliquer en faveur des diplômés sans profession, un plan d'encouragement à l'emploi, intégrer les diplômés non employés dans la préparation à l'emploi comme par exemple le stage pré-emploi et la formation de savoir-faire, proposer des services d'emploi de suivi à ceux en difficultés.
44. Réaliser une répartition des revenus rationnelle et ordonnée. Mettre l'accent sur la protection des revenus du travail, réaliser une croissance synchronisée des rémunérations et de la productivité du travail, augmenter la proportion des rémunérations du travail dans la répartition primaire. Améliorer les mécanismes de fixation et d'augmentation régulière du salaire, perfectionner le système de garantie du salaire minimum et du paiement salarial, parfaire le système de consultation collective sur le salaire des entreprises. Réformer le système de salaire, d'allocation et de subvention des organes d'Etat et des établissements d'intérêt public, parfaire le mécanisme d'augmentation de l'allocation réservée aux régions difficiles et éloignées. Optimiser le mécanisme de rémunération du capital, du savoir, des technologies et de la gestion, déterminée par le marché des facteurs. Multiplier les moyens d'investissement et de location, optimiser le mécanisme de retour en faveur des investisseurs des sociétés cotées, protéger les droits et intérêts légitimes des, notamment petits et moyens, investisseurs, et accroître via plusieurs voies les revenus de la propriété des habitants.
Améliorer le mécanisme régulateur de la redistribution principalement basé sur la fiscalité, la protection sociale et le transfert de paiements, accroître le rôle régulateur de la fiscalité. Etablir un mécanisme de partage rationnel des bénéfices provenant de la concession des ressources publiques. Améliorer le système de réduction et d'exemption d'impôts portant sur les contributions caritatives, favoriser le rôle actif des œuvres caritatives dans l'assistance aux démunis et aux nécessiteux.
Normaliser l'ordre de la répartition des revenus, améliorer les systèmes, les mécanismes et les politiques en la matière, mettre en place un système d'informations sur les revenus et la propriété de l'individu, protéger les revenus légitimes, réguler les revenus trop élevés, inventorier et normaliser les revenus invisibles, éliminer les revenus illégaux, augmenter ceux des gens à bas revenus, accroître la proportion des gens à revenus moyens, chercher à réduire les écarts de revenus entre les régions urbaines et rurales, entre les différentes régions et les différents secteurs, former progressivement une répartition des revenus sous forme d'une olive.
45. Mettre en place un système de protection sociale qui soit plus juste et durable. Persister dans le système d'assurance vieillesse de base associant les cotisations sociales et les contributions personnelles, améliorer le système de comptes personnels, perfectionner le mécanisme d'incitation dit « plus on cotise plus on en bénéficie », assurer les droits et intérêts des assurés, réaliser la planification nationale de la pension de retraite de base, persister dans le principe de l'équilibre actuariel. Promouvoir la réforme du système d'assurance vieillesse au sein des organes d'Etat et des établissements d'intérêt public. Intégrer les systèmes d'assurance vieillesse de base et d'assurance maladie de base appliqués dans les régions urbaines et rurales. Favoriser le développement planifié du système de garantie du minimum vital en ville et à la campagne. Mettre en place un mécanisme perfectionné de fixation et de régulation constante des traitements relatifs à la protection sociale en faveur de personnes différentes. Améliorer la politique du transfert interprovincial des assurances sociales, accroître les cotisants et baisser raisonnablement et au moment opportun les primes d'assurances sociales. Etudier et élaborer une politique pour l'allongement progressif de l'âge de départ à la retraite. Accélérer l'amélioration du système de gestion et des services d'opération de la protection sociale. Perfectionner le système de garantie et de fourniture des logements conforme à la situation du pays, établir un système ouvert et normalisé des fonds collectifs pour le logement, améliorer les mécanismes de retirement, d'utilisation et de supervision relatifs à ces fonds.