Les communautés côtières cubaines sont vulnérables face à la montée progressive du niveau de la mer due au réchauffement climatique, ont rappelé jeudi des médias cubains.
Le directeur de l'Agence de l'environnement cubaine (AMA) Tomas Escobar a averti que la hausse du niveau de la mer aurait une incidence sur l'agriculture et la sylviculture, ce qui entraînerait de graves conséquences pour le pays, qui s'efforce d'assurer son autosuffisance alimentaire.
M. Escobar a indiqué que le changement climatique affecterait la qualité de l'eau et sa disponibilité.
"Si le taux actuel d'augmentation du niveau de la mer se maintient, d'ici 2050, nous aurons perdu environ 2 700 kilomètres carrés de terres et 9 000 maisons", a déclaré M. Escobar devant un groupe d'experts.
Pour faire face aux conséquences du changement climatique et à l'élévation du niveau de la mer, le gouvernement cubain a élaboré une politique fondée sur des mesures préventives, telles que la recherche de technologies peu polluantes.
Le gouvernement met également l'accent sur la préservation et la régénération des écosystèmes côtiers, notamment les récifs coralliens, les mangroves et les plages. Il a mis en place des programmes pour repeupler les espèces menacées ou importantes sur le plan commercial, tels que par exemple la reproduction artificielle des éponges de mer et la création de parcs à huîtres.