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Côte d'Ivoire : deux ans après la crise post-électorale, toujours la controverse sur le vainqueur de l'élection (SYNTHESE)

( Xinhua )

12.04.2013 à 13h29

Il y a exactement deux ans, le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo a été chassé du pouvoir et Alassane Ouattara a pris les commandes de la Côte d'Ivoire après la meurtrière crise post-électorale ouverte en 2010.

Deux ans après, les avis sont partagés et la controverse sur le vainqueur de l'élection persiste toujours dans la presse nationale qui tire le bilan de ce tournant historique dans la vie politique en Côte d'Ivoire.

Persistance de la controverse

"Qui a gagné l'élection présidentielle du 28 novembre 2010?" et "pourquoi n'a-t-on pas procédé à un recomptage des voix", s'interroge le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) dans son journal, Notre Voie.

Le FPI reprend les interrogations de M. Gbagbo lors de l'audience de confirmations ou d'infirmation des charges tenue du 19 au 28 février devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.

Pour le FPI, ces deux questions "principielles" ne peuvent pas être contournées.

"Elles ne doivent pas et ne peuvent être frappées de tabou, parce que jugées gênantes", souligne-t-il.

Le FPI dénonce "le renversement" de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, et sa "déportation" le 29 novembre 2011 devant la CPI.

"Le 11 avril 2011 n'est pas l'aboutissement d'une simple controverse électorale, c'est plutôt le couronnement d'un processus de déstabilisation marqué par une tentative de coup d'Etat vite muée en rébellion armée dès le 20 septembre 2002 et la déportation de Laurent Gbagbo, de Korhogo (nord ivoirien) à La Haye, n'est rien moins que l'exécution d'un complot conçu et planifié de longue date", estime le FPI.

Le parti est convaincu que son leader, "l'un des plus grands combattants de la liberté, dans la lignée des Mahatma Gandhi, Martin Luther King, Patrice Emery Lumumba et Nelson Mandela en ce début de XXIème siècle ne restera pas séquestré plus longtemps dans les geôles de la CPI et qu'il sera rendu à la liberté".

Changement de ton avec le quotidien Le Patriote, le journal du Rassemblement des républicains, (RDR, de M. Ouattara).

"Qui ne se souvient de cette crise post-électorale née de la volonté avérée des anciens dirigeants de la Côte d'Ivoire à s'accrocher au pouvoir d'Etat en dépit du refus exprimé clairement dans les urnes par le peuple ivoirien ?", s'interroge de son côté Le Patriote.

"Alors que tous attendait d'eux une reconnaissance de leur lourde défaite électorale, les Refondateurs (les partisans de M. Gbagbo) ont voulu écraser le peuple et sa volonté pour garder les commandes de l'Etat", poursuit le journal du RDR.

Même son de cloche au journal gouvernemental Fraternité Matin.

"Après une élection qui, selon plusieurs observateurs nationaux et internationaux, a respecté les normes requises, Laurent Gbagbo, le président sortant, quoique battu, refuse de céder le fauteuil au candidat du RDR, Alassane Ouattara, grand vainqueur de ce scrutin", croit savoir Fraternité Matin.

Pour le quotidien gouvernemental, en mars 2011, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, nouvelle armée) ont lancé l'opération "Restaurer la démocratie" qui a permis d'arrêter Laurent Gbagbo et de le transférer à la CPI où il est soupçonné de crimes contre l'humanité.

Comme on le voit, pour les partisans de M. Ouattara, le 11 avril "c'est le jour de la victoire de la démocratie sur la dictature" et au FPI, dans l'opposition, "ce jour est considéré comme celui du deuil de la démocratie et du triomphe de la barbarie", analyse le journal indépendant L'Intelligent d'Abidjan.

Du bilan de M. Ouattara

Du bilan du président Alassane Ouattara, les journaux ivoiriens sont encore une fois divisés.

"Deux ans après cette crise, le président Alassane Ouattara a relancé la machine du développement de la Côte d'Ivoire, tout le pays est en chantier", écrit Fraternité Matin qui relève que l'objectif de M. Ouattara est de "faire de la Côte d'Ivoire, un pays émergent à l'horizon 2020" et que "ce pays qui est à nouveau ouvert sur le monde marche vers ce but".

"Deux ans de liberté, deux ans de travail acharné, deux ans que le pays a retrouvé sa place dans le concert des nations, la Côte d'Ivoire est désormais sur les rails de la démocratie et surtout du développement et de la prospérité", renchérit Le Patriote qui ne tarit pas d'éloges sur Alassane Ouattara.

"En véritable homme d'Etat et surtout en brillant travailleur, le premier citoyen ivoirien a remis la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens au travail, le changement promis au peuple est en bonne voie de réalisation avec de nombreux projets de développement ouverts", se réjouit le journal avant de conclure que "le temps de l'émergence à l'horizon 2020 a sonné" et que "le peuple poursuit sa marche glorieuse et triomphale".

La presse d'opposition favorable à Laurent Gbagbo voit évidemment les choses autrement.

"Deux ans après, le chaos... Le rattrapage ethnique", barre à sa Une Le Nouveau Courrier.

"Deux ans après, la solution que Ouattara promettait aux Ivoiriens s'est transformée en désillusion sur tous les plans, économie, justice, sécurité, démocratie", affirme le journal.

"En lieu et place, c'est une politique ethno-tribaliste qui est mise en œuvre et cette politique fait des ravages dans l'administration, de fait, Ouattara installe progressivement une dictature qui dénie au peuple ivoirien son droit à la liberté", écrit encore Le Nouveau courrier qui dénonce "cette triste réalité".

"La Côte d'Ivoire entre renaissance et doute", titre pour sa part L'Intelligent d'Abidjan qui tente de jouer les équilibristes.

"Des progrès ont été faits en dépit des failles que l'on peut relever", estime le journal.

Le journal en veut pour preuves, "les grands travaux qui ont repris, les investisseurs qui affluent, le budget national qui culmine à 3 800 milliards de francs CFA" même si "l'embellie économique n'a pas encore atteint la cadence qu'il faut pour que les populations en ressentent les effets".

Le journal fait également écho des dénonciations d'organisations de droits de l'homme qui font état d'une "justice des vainqueurs" avec les "nombreux partisans de Laurent Gbagbo qui croupissent encore dans les prisons dans l'attente d'un jugement qui tarde".

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