Le porte-parole de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex- combattants (ADDR) de la Côte d'Ivoire, Boureima Aïdara, a exhorté vendredi à Abidjan les autorités administratives et traditionnelles des régions du pays à faciliter le désarmement des ex-combattants.
Selon M. Boureima qui intervenait lors d'un entretien avec des médias à l'issue d'une tournée dans l'ouest du pays, une campagne de sensibilisation corsée devrait permettre aux ex-belligérants de la crise ivoirienne de déposer volontairement les armes dont ils disposent.
"Il y a plusieurs catégories d'ex-combattants et tous sont concernés par l'opération. Ceux qui sont en exil sont invités à rentrer au pays pour prendre leur place dans le processus de développement du pays", a-t-il souligné.
Le désarmement et la réinsertion des ex-combattants qui avaient pris les armes au plus fort du conflit post-électoral ivoirien constituent des pans importants du processus de sortie de crise.
Selon l'ADDR, plusieurs milliers d'anciens combattants pro- Gbagbo et pro-Ouattara ont amorcé un processus de réinsertion dans l'administration douanière, dans le secteur de la douane ainsi que dans d'autres domaines tels que la police forestière et l'activité agropastorale.
Lors d'une tournée dans l'ouest du pays, les responsables de l'ADDR avaient appelé les ex-combattants "de tous les bords" à la patience et les avait assurés qu'ils seraient pris en compte dans le programme de réintégration socio-économique.