Ces derniers jours, des files d'attente étaient visibles autour des résidences et agences immobilières chinoises, en plus des personnes en ligne contrariées par la date incertaine de l'application de réglementations plus strictes du marché.
Ils ont été rejoints par les internautes chinois, après de vives discussions suite à l'annonce du 1er mars par le gouvernement central, de la mise en place pour les propriétaires qui vendent leurs biens, d'un impôt sur le revenu de 20% des profits qu'ils tirent de la transaction. Mais, sans échéancier ferme pour l'application de cette mesure, qui vise à refroidir le secteur très tendu de l'immobilier, d'où un grand nombre de personnes qui se retrouvent en compétition pour vendre.
Par conséquent, les agences immobilières dans tout le pays ont été inondées par les vendeurs et les acheteurs dans un dilemme de voir des impôts futurs plus lourds.
Avant ces nouvelles règles, l'impôt sur le revenu était de 1 à 2% du prix de vente.
La province du Guangdong, dans le sud de la Chine, a été la première mardi, à présenter des mesures pour sa mise en œuvre.
Chen Rugui, adjoint au maire de Guangzhou, la capitale du Guangdong, a déclaré que l'objectif était de fixer des prix des logements inférieurs à ceux de son produit intérieur brut.
Des rumeurs se sont aussi répondus, que Beijing allait préparer des règlements plus strictes par rapport à son marché de l'immobilier, l'un des plus explosifs en Chine ces dernières années.
«Je dois acheter un endroit pour vivre juste avant mon argent ne puisse même plus couvrir les impôts», c'est le message d'un blogueur, répondant au nom de «laipuxishu" posté sur Sina Weibo, la plateforme de micro-blogging, appelée le Twitter chinois.