Aucun contact rapproché avec les 14 cas confirmés de grippe aviaire H7N9 en Chine n'a entraîné un dépistage positif de nouveau cas de virus, a déclaré vendredi l'Organisation mondiale de la Santé.
Dans la mesure où tous les cas proviennent d'une zone géographique étendue, sans preuve de causalité épidémique entre eux, il n'y a aucun signe de transmission effective de ce virus entre humains jusqu'à présent, a ajouté le porte-parole de l'OMS Gregory Hartl.
La source de cette infection est inconnue jusqu'à présent mais elle fait l'objet d'une enquête active, a-t-il déclaré.
"Jusqu'à ce que nous ayons identifié la source, il est impossible d'agir de manière efficace pour arrêter les infections", a-t-il dit. M. Hartl a répété que des enquêtes se poursuivaient sur les différentes causes environnementales et animales possibles, et que pour l'instant le facteur porcin, spécifiquement le cas des porcs jetés dans la rivière en Chine, n'avait pas été identifié comme lié aux cas d'infection.
Interrogé sur l'éventualité d'un abattage de volaille à Shanghai pour prévenir et enrayer la maladie, M. Hartl a déclaré qu'une telle mesure était "compréhensible et pourrait aider". Les effets d'une telle mesure dépendraient de la nature de la cause d'infection, a-t-il déclaré.
Les six centres de collaboration de l'OMS pour la lutte contre la grippe, à Beijing, Tokyo, Melbourne, Londres, Atlanta et Memphis analysent différents virus H7N9 pour trouver un vaccin, a- t-il ajouté.
Selon l'annonce de l'OMS, les résultats de tests préliminaires fournis par le Centre de collaboration de l'OMS en Chine suggère que le virus serait vulnérable aux inhibiteurs de neuraminidase ( oseltamivir et zanamivir).