Le vice-Premier ministre néo-zélandais et ministre des Finances Bill English a déclaré vendredi que les investisseurs chinois avaient commencé à considérer la Nouvelle-Zélande comme une destination d'investissements, y compris pour le rachat d'actions des entreprises publiques de l'archipel, et il pense que les Néo-Zélandais sont devenus plus pragmatiques à l'égard des investissements chinois.
"Ils sont dans un état d'anxiété permanent sous la surface, mais ils sont très pragmatiques au sujet des mesures à prendre pour conserver leurs emplois et maintenir leurs revenus", a-t-il commenté, d'après une citation du quotidien New Zealand Herald.
Le ministre estime que les Néo-zélandais sont parvenus à un consensus sur le fait que le niveau des investissements de la Chine reste très limité, malgré les inquiétudes suscitées par l'achat récent de 16 fermes Crafar par le groupe chinois Shanghai Pengxin.
"Si vous demandez à quiconque de nommer un investissement chinois en dehors des fermes Crafar, ils en sont incapables car il n'y en a presque pas", a-t-il poursuivi.
Il a fait un discours de promotion pour attirer les investisseurs en Nouvelle-Zélande, et a fait savoir qu'il y avait beaucoup d'intérêt pour la reconstruction de Christchurch, dans l'investissement agro-alimentaire, les entreprises spécialisées qui pourraient se développer plus tard jusque dans la région Asie, ainsi que la vente imminente d'actions d'entreprises publiques à des investisseurs privés.
"Nous sommes une destination qu'ils n'ont pas considérée depuis un certain temps, et ils commencent actuellement à penser à nous", a-t-il ajouté.
Plus tôt ce mois-ci, le géant chinois des laits de croissance Yashili International Holdings a obtenu le feu vert pour un projet d'usine laitière à Pekenon, au sud d'Auckland, estimé à 212 millions de dollars néo-zélandais, ce qui en fait le dernier acteur chinois en date à investir dans l'industrie laitière en Nouvelle-Zélande.