La Chine envisage de mettre sur pied une administration centrale des efforts de lutte contre la pollution en documentant les objectifs et responsabilités des gouvernements provinciaux, et en évaluant leurs progrès en la matière.
Cette année, la lutte contre la pollution à Beijing, Tianjin, dans la province du Hebei et les régions avoisinantes, deviendra totalement intégrée, a confié à Xinhua le ministère de la Protection de l'Environnement.
Le ministère a indiqué que les efforts du gouvernement pour contrôler les émissions des principaux polluants s'étaient avérés "efficaces" à ce jour, malgré les plaintes croissantes du public concernant le smog et autres conditions météorologiques dangereuses, particulièrement à Beijing, capitale du pays.
Les données du ministère ont montré que les émissions d'azote d'ammoniac, de dioxyde de soufre et d'oxyde nitrique avaient reculé de 2 à 3% au cours du premier semestre 2013.
Pendant les six premiers mois, le ministère a rejeté ou suspendu l'approbation de quatorze projets de construction, pour un investissement cumulé de 64 milliards de yuans (10,5 milliards de dollars), qui ne répondaient pas aux exigences environnementales.
Le ministre de la Protection de l'Environnement Zhou Shengxian a indiqué que la Chine renforcerait le contrôle, l'alerte précoce et les systèmes d'intervention face aux urgences météorologiques futures.
Le ministère s'est également engagé à élaborer des plans d'action pour la qualité de l'eau et la protection de l'environnement dans les zones rurales, à établir des critères de qualité pour l'eau souterraine et à publier les résultats d'enquêtes sur la pollution du sol.