Le ministre égyptien de la Défense Abdel Fatah al-Sisi a déclaré dimanche que son pays resterait ferme face à toute tentative d'incendier les institutions gouvernementales et religieuses, peut-on lire sur le site Facebook de l'armée égyptienne.
Le chef de l'armée égyptienne a tenu ces propos dans une déclaration qui a été adressée, semble-t-il, aux Frères musulmans.
Les forces armées se tiennent à sa mission qui consiste à protéger le pays contres les violences, dit la déclaration. "Nous sommes sérieux pour préserver l'islam dans sa bonne compéhension, les les principes de tolérance, qui n'a rien à voir avec l'acte de terroriser les citoyens", a déclaré M. al-Sisi.
"Nous resterons pas silencieux face à la destruction du payx et l'incendie des institutions", a affirmé Sisi, faisant allusion au fait que 37 églises ont été incendiées à travers le pays, la plupart en Huate-Egypte, à la suite de l'opération contre les partisans du président déchu Morsi mercredi qui fait causé plus de 700 morts.
"Ceux qui pensent que le pays et les gens vont se mettre genoux devant les violences doivent reconsidérer leur pensée", a affirmé Sisi, ajoutant qu'il ne garderait pas le silence devant les tentatives de certaines personnes à brûler le pays, à terroriser le peuple et à envoyer le message aux médias étrangers que la guerre civile est en cours en Egypte.
Le ministre égyptien a écarté les allégations selon lesquelles l'armée veut s'emparer du pouvoir, en soulignant qu'il allait protéger la volonté du peuple égyptien.
Il a aussi que l'ancien gouvernement avait perdu la chance de réaliser la réconciliation entre différentes parties politiques politiques, disant qu'il avait donné la chance à chaque partie pour trouver une solution pacifique à la crise, invité les membres de l'ancien gouvernement à engager le processus politique sous la feuille de route, au lieu de détruire le pays.
Il a souligné qu'il n'exite aucune coordination avec des pays étrangers sur les affaires étrangères égyptiennes. Il a remercié l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Koweït pour leur soutien à l'Egypte.