La pollution industrielle constitue la plus grande source de PM 2,5, particules responsables des problèmes de smog, à Beijing, a indiqué lundi l'Académie des sciences de Chine.
Les aérosols inorganiques secondaires, à savoir les sulfates et les nitrates, sont responsables de 26% des PM 2,5 à Beijing. Viennent ensuite la production industrielle (25%) et la combustion de charbon (18%). La poussière du sol représente pour sa part 15% de ces particules. Les provinces voisines de Beijing, lourdement industrialisées, contribuent également à la pollution dans la capitale chinoise.
Le rapport de l'académie suggère d'améliorer la structure énergétique et de mettre en place une coopération régionale pour lutter contre la pollution de l'air.
Plusieurs jours de smog sur une grande partie de la Chine ont entraîné ce mois-ci des embouteillages et des fermetures d'écoles.
Des scientifiques ont collecté des échantillons de PM 2,5 durant différentes saisons et analysé leur composition chimique et les variations saisonnières entre 2009 et 2010. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la prestigieuse revue Atmospheric Chemistry and Physics.