Le Mouvement du 23 mars (M23) a exigé du gouvernement rd-congolais, dans un délai ne dépassant pas 24 heures, l'annonce de l'ouverture des négociations politiques directes, pour permettre une issue pacifique au conflit armé qui sévit dans l'est de la RDC.
Dans un communiqué, le M23 exige aussi la démilitarisation totale de la ville et de l'aéroport de Goma dans un délai ne dépassant pas 24 heures, et la protection de la population civile dans cette ville assurée par les forces de la MONUSCO, présentes dans la ville dans l'exercice de leur mission.
D'après le M23, le groupe rebelle se réserve le droit de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de protéger la population civile en détresse en cas de non-respect par le gouvernement de l'un de ces exigences.
Le colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23, a affirmé dimanche à l'agence Xinhua, que son mouvement était à environ 4 km de Goma et il n'avait pas l'objectif de prendre le contrôle de la capitale de la province du Nord-Kivu.
Le M23 contrôle des villages et localités dans la province du Nord-Kivu depuis le mois d'avril dernier, et un rapport d'experts des Nations Unies accuse le Rwanda et l'Ouganda de soutenir ce mouvement rebelle.