Les travaux du Congrès national pour la reddition des comptes en Tunisie (12-13 janvier 2013) ont été couronnés par certaines recommandations dont l'appel à la création d'un conseil national permanent pour la reddition des comptes et l'ouverture des dossiers de la corruption, a annoncé mardi le parti "Wafa" (Fidélité) organisateur du Congrès.
"Le Congrès a adopté un ensemble de documents dont le pacte de la révolution pour la reddition des comptes et un projet de loi relatif à l'organisation de ce processus et aux procédures y afférentes qui sera ultérieurement soumis à la Constituante", a déclaré le porte-parole officiel du parti "Wafa" Slim Boukhdhir.
Présentant les résultats du Congrès, M. Boukhdhir a ajouté que les congressistes appellent à "incriminer quiconque entravant les actions du conseil national pour la reddition des comptes qui sera composé d'acteurs ayant participé au Congrès et de personnalités nationales à l'exception des symboles de l'ancien régime".
Au niveau de la pratique, le coordinateur général du Congrès a insisté sur l'importance d'ouvrir les dossiers de la corruption financière et administrative outre le dossier de la torture partant de la date de 2 mars 1956 (année de l'indépendance de la Tunisie).