Les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest ( CEDEAO) ont proposé mardi à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan) la transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) en une force des Nations unies dans un délai de trois mois, à l'issue de leur réunion de deux jours.
"Cette nouvelle force sera beaucoup plus robuste, beaucoup plus chère, plus équipée que celle qui existe actuellement", a déclaré le chef d'état-major de l'armée ivoirienne, Soumaïla Bakayoko.
Selon le général Bakayoko, la mission de cette force sera déterminée lorsqu'elle sera mise sur pied, au regard de la résolution de l'Onu qui sera adoptée.
Pour lui, les résultats de cette réunion montrent l'intérêt que les participants attachent à la résolution de la crise malienne et à l'éradication du terrorisme dans le nord du Mali.
Le général Bakayoko a également indiqué que la réunion a décidé de parachever le déploiement complet des troupes avec les moyens opérationnels conséquents.
"Nous avons, en outre, fait un point sur la conduite des opérations, entre autres, le maintien de la coopération de toutes les forces présentes au Mali", a-t-il dit.
Il a ajouté que la réunion a insisté sur la coordination de la conduite des contributions, la détermination des troupes qui vont être "des bataillons d'infanterie de 850 hommes au lieu de 650 comme au début".
La force africaine au Mali compte près de 6 000 hommes en plus de près de 4 000 soldats français.