Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné vendredi dans les termes les plus énergiques les attaques terroristes qui ont eu lieu le 23 mai dans les localités d'Arlit et d'Agadez au Niger.
Ces attaques, revendiquées par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), ont fait plusieurs morts et de nombreux blessés, déplorent les quinze membres du Conseil dans une déclaration à la presse, avant d'exprimer leurs condoléances aux familles des victimes de ces actes haineux.
Le Conseil souligne également la nécessité de traduire en justice les auteurs des attaques et exhorte tous les Etats membres à coopérer activement avec les autorités du Niger, conformément à leurs obligations en vertu du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité.
Les membres du Conseil réaffirment en outre que le terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, constitue l'une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité et que tous les actes de terrorisme, quels qu'ils soient, sont criminels et injustifiables, quels qu'en soient les motivations, l'époque et les auteurs.
Ils rappellent également qu'il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales.
Le MUJAO faisait partie, avec Ansar Dine et AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), des groupes islamistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali. Ils y avaient imposé une stricte application de la loi islamique, avant d'en être chassés par une récente intervention militaire.