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66% des Tunisiens se disent défavorables à un prêt demandé auprès du FMI

( Xinhua )

09.06.2013 à 13h34

De plus en plus préoccupés par la situation économique de leur pays balancée entre reprise et craintes d'indépendance à l'étranger, les Tunisiens affichent à travers les sondages d'opinion leur mécontentement quant à certains tempéraments gouvernementaux notamment le recours à l' aide du Fonds monétaire international (FMI) pour voir le bout du tunnel.

En effet, 66% des Tunisiens ne sont pas favorables à la demande de prêt faite par le gouvernement tunisien auprès du FMI, selon le dernier sondage de l'Institut "Tunisie Sondages".

Transmis samedi à l'Agence de presse Xinhua, le rapport de ce sondage (effectué du 28 mai au 2 juin sur un échantillon de 1 550 personnes répartis sur toute la Tunisie) a révélé que 79% des sondés avouent avoir connaissance des démarches entreprises par leur gouvernement auprès du FMI pour obtenir ce crédit.

Cependant, 68% des enquêtés réalisent que ce crédit "est soumis à plusieurs conditions de réformes bancaires, de réductions de dépenses publiques et d'augmentations des prélèvements", d' après le même document de "Tunisie Sondages".

Vendredi 7 juin, le Conseil d'administration du FMI qui regroupe 188 Etats membres a déjà approuvé un accord de confirmation de 24 mois d'un montant de 1,74 milliard de dinars pour appuyer le programme de réformes économiques en Tunisie portant sur la période 2013-2015 et orienté vers le renforcement des marges de manoeuvre budgétaire et extérieur et encourager une croissance plus forte et inclusive, d'après un communiqué du FMI.

Ainsi, la Tunisie bénéficiera d'un décaissement immédiat de 150,2 millions USD alors que les décaissements du montant restant seront échelonnés sur la durée du programme et subordonnés à huit revues. Les tranches restantes de ce crédit ne seront versées à la Tunisie que si elle s'applique à un programme de réformes conçu entre le pays et le FMI afin de stabiliser l'économie tunisienne.

Demandée par le gouvernement tunisien, cette aide du FMI n'a pas été appréciée par une proportion de 66% des Tunisiens interrogés par "Tunisie sondages" contre 23% favorables à cette démarche et 11% indécis sur cette question.

Parmi ceux opposés à une demande financière tunisienne auprès du FMI, 59,1% considèrent que le prêt est un "lourd fardeau pour le prochain gouvernement pour les années à venir". Pour les sondés favorables, 34,3% estiment que ce prêt contribuerait dans la relance de l'économie et à l'instauration de la stabilité sociale à moyen terme tandis que 25,7% des interrogés pensent que la Tunisie se veut désormais "dos au mur" et aucune autre solution ne serait prévisible.

Répondants à des interrogations liées à la situation économique de leur pays, une majorité des Tunisiens soit 85% sont conscients de l'ampleur croissante du taux d'endettement et du déficit budgétaire de la Tunisie et 88% d'entre eux éprouvent de l' inquiétude en la matière.

"Mieux encore", 33% des sondés trouvent que la situation économique tunisienne est grave, 3% la considèrent alarmante, 29% estiment qu'elle est préoccupante contre seulement 8% jugent la conjoncture actuelle de normale.

Annonçant un taux d'endettement de l'ordre de 45,7% pour l' exercice 2013 contre 45% en 2012, le chef du gouvernement tunisien Ali Laarayedh avait déclaré fin mai 2013 que l'endettement prévu en 2013 ne sera atténué que si la réalisation de projets économiques et le volume des investissements progressent davantage.

Après une année 2011 courbée par une récession affectant ses principaux vecteurs économiques (tourisme, exportations et industrie), la Tunisie a pu progressivement trouver ses repères vers la fin 2012 avec un rebond du PIB et un saut de la croissance qui devrait atteindre en 2013 les 4% (après révision), d'après les prévisions du gouvernement.

Toutefois, l'économie tunisienne piétine encore à trouver le bout du tunnel avec la persistance de mouvements sociaux dans certaines provinces stratégiques (blocage de route, protestations) outre l'amplification de la contrebande sans oublier la montée du terrorisme et de la violence, deux facteurs fondamentaux derrière l'incertitude sécuritaire d'où l'hésitation voire même la réticence des investisseurs locaux et étrangers.

Directrice générale adjointe du FMI, Mme Nemat Shafik a estimé à l'issue des délibérations du Conseil d'administration de son institution que "la Tunisie a amorcé une reprise économique modérée tout en étant aux prises avec un environnement économique international difficile et en poursuivant une transition politique ".

D'après la responsable du FMI, la fragilité du secteur bancaire, les revendications sociales pressantes, les vastes disparités régionales et le niveau élevé du chômage (environ 17% de la population active) "sont de redoutables défis, au même titre que le creusement des déficits budgétaire et extérieur".

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