Le président élu du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita alias IBK, a prêté serment mercredi devant les membres de la Cour suprême lors d'une cérémonie d'investiture au Centre international des conférences de Bamako (CICB).
Au cours de la cérémonie, le président de la Cour suprême du Mali, Nouhoum Tapily, a déclaré que la cour a pris acte de la prestation de serment du nouveau président Ibrahim Bubacar Kéita. Le nouveau président "jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain, de remplir mes fonctions dans l'intérêt supérieur du peuple, de préserver les acquis démocratiques, de garantir l'unité nationale, l' indépendance de la patrie et l'intégrité du territoriale national", a prononcé le nouveau président malien devant un parterre de personnalités.
"Je m'engage solennellement et sur l'honneur à mettre tout en oeuvre pour la réalisation de l'unité nationale", a-t-il dit dans son intervention.
M. Keita a affirmé qu'il "s'attèlera à restaurer l'autorité de l'Etat, mettre fin à l'impunité", faire en sorte que l'ensemble des "Maliens soient égaux devant la loi" et que "nul n'est au- dessus de la loi".
Il a promis à ses compatriotes que "la confiance qu'ils ont placée en lui ne sera pas galvaudée".
"L'ancien président, le général Moussa Traoré, est un grand républicain, sa présence ne surprend guere", a-t-il dit.
La cérémonie d'investiture se tient deux semaines après la proclamation des résultats définitifs du second tour de l'élection présidentielle malienne tenu le 11 août, par la Cour constitutionnelle du Mali.
Lors de cette proclamation, le président de la Cour constitutionnelle, Amadi Tamba Camara, avait déclaré le 20 août dernier IBK président élu du Mali avec 77,62% des suffrages exprimés. Son adversaire, Soumaïla Cissé de l'Union pour la république et la démocratie (URD), a obtenu 22,38% des voix.
Une autre "investiture" aura lieu le 19 septembre au grand stade de la capitale malienne où sont attendus 25 chefs d'Etat, dont les présidents français François Hollande et sud-africain Jacob Zuma.