Le Groupe de contact sur la piraterie aux larges des côtes somaliennes tient son 15e sommet à Djibouti depuis lundi avec la participation des représentants de plusieurs dizaines de pays, d'organisations internationales et autres industries maritimes.
Placée sous le thème "Week of Piracy" (Semaine de la piraterie), cette rencontre de quatre jours, tenue six mois après celle de New York, doit permettre aux délégués de faire le bilan des progrès ré alisés dans la lutte contre contrer la piraterie.
Le ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahamoud Ali Youssouf, a rappelé l'engagement ferme de son pays à lutter contre la piraterie, ensemble avec les partenaires bilatéraux et multilat éraux.
Il a rappelé que Djibouti a conclu depuis 2009 plusieurs accords avec ses partenaires, tels que l'Union européenne pour l' opération "Atalante" qui s'est prolongée avec la mission d'EUCAP Nestor, l'OTAN pour l'opération Océan Shield, ainsi que le Japon, la Chine etla Russie.
A en croire les intervenants, le combat collectif et la combinaison de tous les moyens ont donné un résultat satisfaisant en 2011 avec une baisse des actes de pirateries en Somalie, et une tendance à la diminution qui a continué à progresser et à s' accentuer en 2012.
"Les actes de piraterie sont quasiment nuls en 2013 bien que la menace persiste. Nous sommes convaincus que la solution au problè me est sur terre, et requiert donc un règlement politique des problèmes sécuritaires qui se posent à l'Etat Somalien", a affirmé le chef de la diplomatie djiboutienne.
Le groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes est un mécanisme de coopération international créé en 2009 qui, pour tous les aspects pertinents de la lutte contre la piraterie, sert de point de contact entre les États affectés, les États contributeurs, les organisations internationales et les secteurs d'activité concernés.
Depuis sa création en janvier 2009, le Groupe de contact compte aujourd'hui plus de 70 pays ainsi que des organisations internationales et de l'industrie maritime, qui s'associent pour superviser la coordination navale en mer, les questions judiciaires et juridiques portant sur les pirates capturés et les programmes de diplomatie publique pour décourager la piraterie.