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Crise syrienne : un pas vers la paix

( le Quotidien du Peuple en ligne )

13.11.2013 à 16h43

Le principal parti d'opposition syrien -la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution (dite aussi Coalition nationale syrienne, CNS) a annoncé hier à Istanbul après la clôture de sa réunion, qu'il acceptait sous conditions de prendre part à une Deuxième Conférence internationale de Genève sur la Syrie (Genève-2, également appelée « Conférence internationale de Genève-2 »).

Cette fois, la décision des membres de la Coalition nationale syrienne présente une différence avec ce qui se faisait auparavant, à savoir que cette décision a été annoncée d'une manière plus formelle, sous la forme d'un communiqué. En outre, ils n'ont pas explicitement demandé la démission du président Bachar el-Assad comme condition préalable à leur participation, insistant plutôt pour que celui-ci ne joue aucun rôle dans une phase de transition politique et la construction de l'avenir de la Syrie.

C'est sans doute un autre pas en avant par rapport à leur position initiale. Parce qu'il y a tout juste un mois, le chef de file de la Coalition nationale syrienne, Ahmad Assi Jarba, déclarait encore que l'opposition syrienne ne négocierait jamais avec le régime syrien de Bachar el-Assad et demandait la démission de celui-ci.

Il s'agit d' ne étape importante vers la paix. Plus tôt, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et la communauté internationale avaient souligné que pour résoudre le conflit en Syrie la seule option viable était une solution politique. Face à un tel consensus, chacun espérait que les parties au conflit entreprennent des actions concrètes pour parvenir à une solution politique. La nouvelle position de la Coalition nationale fait que la communauté internationale et tous ceux qui ont épris de paix entrevoient à nouveau l'espoir d'une solution politique.

Comme nous le savons tous, la première conférence internationale sur la Syrie a eu lieu en juin 2012 à Genève. Mais depuis lors, en raison de nombreuses différences, il s'est avéré impossible d'organiser une nouvelle réunion. Il est évident que, dans la crise syrienne, le revirement que nous voyons aujourd'hui est lié aux changements intervenus dans les contextes international et domestique. Après l'adhésion du Gouvernement syrien à l'OIAC et son acceptation des contrôles des inspecteurs de l'ONU et du processus de destruction des armes chimiques stockées à l'intérieur du pays, les Etats-Unis ont changé leur position, n'insistant plus aveuglément pour une solution militaire, mais adoptant une position cohérente avec celle de la communauté internationale, soulignant que seules des négociations politiques pourront résoudre le problème. Cela laisse à l'opposition peu d'espoir de pouvoir utiliser la force pour renverser le régime de Bachar el-Assad. En outre, l'opposition n'a pas réussi à prendre l'initiative sur le champ de bataille. En revanche, dans le passé le plus récent, sur le champ de bataille, les troupes gouvernementales ont récupéré une grande partie du terrain perdu, et repris l'avantage. Cela suscite également le découragement au sein de l'opposition. Et les exactions chaque jour plus nombreuses de la branche d'Al-Qaïda en Syrie menacent de plus en plus l'avenir du pays. Dans ce contexte, le souhait de l'opposition et de ses forces armées ne peut que changer, et passer de l'envie de se battre à l'envie de demander la paix.


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