La mission conjointe de maintien de la paix de l'Union africaine et des Nations Unies au Darfour (MINUAD), a exprimé lundi ses préoccupations profondes vis-à-vis de l'impact des conflits intertribaux sur les populations civiles.
La mission a poursuivi ce week-end ses efforts de médiation entre les tribus Salamat et Misseriya au Darfour, et a annoncé qu'elle "continuera de déployer des efforts intensifs pour amener les parties en conflit à s'entendre sur une cessation des hostilités et se tient prête à faciliter leur réconciliation sur le plus long terme", indique un communiqué de presse de l'ONU.
Lors d'un point de presse du Conseil de sécurité des Nations Unies tenu en octobre, le chef de la MINUAD, Mohamed Ibn Chambas, a indiqué que les conflits entre tribus ont conduit à un grand nombre de pertes civiles, des déplacements massifs et des tragédies humanitaires.
"Bien que la région soit calme, la tension était encore perceptible à Um Dukhun et il y a encore une forte présence des forces du gouvernement soudanais", selon le bureau de la MINUAD dans le centre du Darfour.
Les représentants des ONGs internationales dans la région ont indiqué qu'elles offraient de l'assistance aux familles touchées par les affrontements, et qu'il y a eu des déplacements évidents à l'intérieur et autour d'Um Dukhun causés par les affrontements entre les deux tribus depuis avril 2013.