La mort de l'ancien président Nelson Mandela n'aurait pas l'impact sur la future direction du développement politique de l'Afrique du Sud, ont déclaré samedi des experts.
Dans une interview à l'agence de presse Chine Nouvelle, le professeur de sciences politiques de l'université d'Afrique du Sud, Dirk Kotze a dit que Mandela n'était pas impliqué de manière active dans la prise de décisions du Congrès national africain (ANC) et l'élaboration des politiques nationales depuis sa retraite en 1999.
Mande avait jeté de "bases solides" pour l'Afrique du Sud durant sa présidence, a rappelé le professeur.
"Mandela a joué un rôle très limité au cours de ces dernières années au sein du parti au pouvoir et du gouvernement. Il n'était pas impliqué directement dans la situation politique, et donc son absence n'aurait pas un impact majeur sur la direction du développement politique", a estimé Kotze.
Oren Dayan, économiste, a dit de son côté que Mandela était l'un des dirigeants africains suffisamment intelligents pour préparer les futures dirigeants du pays.
"Mandela savait qu'il ne pouvait pas être la père de la nation pour toujours et a préparé d'autres leaders pour prendre la relève et diriger le pays", a indiqué Oren Dayan.