Le gouvernement congolais entend reprendre, courant 2014, les périmètres de reboisement occupés anarchiquement dans la ville de Pointe-Noire, a déclaré samedi à Brazzaville le ministre de l'Economie forestière et du Développement durable, Henri Djombo.
M. Djombo a donné cette information au cours de la cérémonie d'échange de voeux de Nouvel An avec les cadres et agents de son département, ajoutant que son ministère va encourager la construction des maisons décentes en bois et la production des portes, fenêtres, parquets et meubles.
Selon lui, son département mettra l'accent cette année sur le suivi de la construction des premiers centres de formation aux métiers de la forêt et du bois, en collaboration avec le ministère de l'Enseignement technique et professionnel, les partenaires extérieurs et les sociétés forestières; sur l'opérationnalisation de l'agence congolaise de la faune et des aires protégée.
A cette occasion, il a plaidé pour une communication plus active visant la vulgarisation des thématiques nouvelles et assurant une meilleure visibilité des actions sectorielles ainsi que pour le respect des engagements pris au titre des accords internationaux que le Congo a ratifiés et l'aboutissement des projets initiés dans ce cadre.
Il a indiqué que 2014 serait l'année de la poursuite des travaux d'aménagement des forêts et des aires protégées, afin qu'à l'horizon 2016, année d'achèvement du Plan national de développement (PND), toutes les concessions forestières et les parcs nationaux disposent des plans d'aménagement et de la mise en place du système national de certification.
"D'ores et déjà, les concessions forestières aménagées doivent s'atteler à obtenir le certificat forestier", a-t-il poursuivi. Pour l'année 2014, le ministère de l'Economie forestière et du Développement durable envisage également l'accélération du Programme national d'afforestation et de reboisement (PRONAR), à travers la restructuration du Service national de reboisement (SNAR), la mobilisation des terres, la matérialisation des accords avec les groupes étrangers ayant déjà manifesté leur intérêt à développer les plantations forestières, l'appui aux privés nationaux et communautés locales, a fait savoir M. Djombo.