Le premier parti de l'opposition congolaise, l'Union Panafricaine pour la Démocratie social (UPADS), a condamné samedi "toute forme de rébellion armée face à l'Etat puissance publique".
Dans une déclaration publiée à la suite de l'incident occasionné par la procédure de perquisition du domicile de l' ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité, le colonel Marcel Ntsourou, lundi dernier à Brazzaville, "l'UPADS constate la survivance des milices privées au service des individus et condamne toute forme de rébellion armée face à l'Etat puissance publique".
L'UPADS a également condamné "le recours systématique et exagéré à la force des armes par les pouvoirs publics en lieu et place de l'application intelligente de la loi qui offre plusieurs possibilités de solutions".
Déplorant "le recours systématique aux armes de guerre pour résoudre tout problème, sans préjuger des objectifs réels de l' opération de police entreprise, l'UPADS se soucie de la préservation de la paix et de l'unité nationale, du respect de la pérennité de la pratique sans équivoque du droit", a conclu l' UPADS dans sa déclaration.
Lundi dernier, la mise en oeuvre d'une procédure de perquisition au domicile du colonel Marcel Ntsourou, au centre- ville de Brazzaville, a tourné à un affrontement entre la police et les éléments armés de sa garde personnelle, causant la mort d' au moins 22 personnes.