La Mission des Nations unies pour la Stabilisation du Congo ( MONUSCO) attend le feu vert du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pour attaquer les miliciens de l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) dans le Nord et le Sud-Kivu, a-t-on appris lundi de l'ONU.
Selon les sources onusiennes contactées par Xinhua à Goma, la situation sécuritaire dans les périphéries de la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu et Bukavu, capitale du Sud-Kivu, demeure fragile à cause des activités de ces miliciens et rebelles étrangers.
La Force de la MONUSCO et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont déjà lancé deux opérations successives contre les groupes armés actifs dans la province du Nord-Kivu.
Elles ont tout abord commencé par l'opération "Pomme Orange" contre les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), suivie de " l'opération Sokola" contre les rebelles ougandais de l'ADF et les Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR).
Gaston Mugaruka, membre de l'APCLS, a affirmé à Xinhua par téléphone que le mouvement ne voulait pas se battre contre les FARDC et la MONUSCO, mais demandait "l'intégration dans l'armée et la reconnaissance de nos grades".
Depuis le 17 février, les FARDC se sont engagées dans les combats contre l'APCLS.