Le chef des rebelles dans l'est de la Libye a prévu de tenir des pourparlers avec le gouvernement afin d'alléger le blocus des ports pétroliers, ont indiqué des sources parlementaires mercredi.
"Ibrahim Jathran a accepté de dialoguer pour mettre fin à la crise des ports pétroliers, étant donné que le peuple libyen appelle à la solidarité pour éviter une intervention extérieure", a fait savoir un député sous couvert d'anonymat.
Le groupe rebelle mené par M. Jathran contrôle trois ports pétroliers dans l'est de la Libye depuis juin 2013, exigeant une plus grande part des revenus du pétrole et des récompenses politiques.
Si le dialogue se passe bien, les exportations du pétrole de ces ports pourraient reprendre dans les prochains jours, selon des analystes.
Des médiateurs tribaux et des organisations civiles ont fait des efforts en vue de la résolution de la crise, d'après une source proche du bureau du Premier ministre.
De nombreux groupes ont essayé de persuader les milices d'alléger le blocus, a déclaré plus tôt le chef tribal du Maghreb, Saleh Tayouish.
M. Jathran a démenti, lors de ses entretiens avec les anciens de la tribu, tout lien présumé avec les 'vestiges' du dirigeant défunt Mouammar Khadafi.
Selon des informations rapportées plus tôt par des médias, les milices fidèles à M. Jathran étaient en contact avec des membres importants du régime Khadafi et essayaient de faire de la contrebande de pétrole depuis les ports sous contrôle.