Dernière mise à jour à 09h25 le 03/11
Les parties en conflit au Soudan du Sud se sont accusées mutuellement de violations de l'accord de cessez-le-feu qu'elles ont signé en août dernier, a rapporté Radio Tamazuj.
"Depuis dimanche matin, l'armée gouvernementale bombarde des zones que nous contrôlons au sud de Malakal", a dit William Gajiath, le porte-parole militaire du principal groupe rebelle du Soudan du Sud, cité par la radio.
Cependant, le porte-parole de l'armée gouvernementale du Soudan du Sud, Philip Aguer, a rejeté ces accusations.
"Nos forces n'ont fait aucun mouvement dans l'Etat du Nil supérieur et nous n'avons ciblé aucune zone sous le contrôle des forces rebelles", a déclaré M. Aguer.
Il a à son tour accusé le mouvement rebelle, mené par l'ancien vice-président Riek Machar, d'attaquer des zones contrôlées par les forces gouvernementales dans l'Etat du Nil supérieur, soit la région de Wadakona.
Les deux parties en conflit au Soudan du Sud se sont récemment engagées pour le cessez-le-feu global qui est entré en vigueur le 30 août, conformément à l'accord de paix signé par les deux parties au moins d'août dernier par l'intermédiaire de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Pourtant, les deux parties ne cessent de s'accuser mutuellement de violer l'accord de cessez-le-feu qui vise à mettre fin à la violence.
Le Soudan du Sud est en proie à la violence depuis décembre 2013, lorsque des combats ont éclaté entre les troupes loyales au président Salva Kiir et les partisans de son ancien vice-président Riek Machar.
Les conflits ont déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts et quelque 1,9 million de sans-abri.