Dernière mise à jour à 15h55 le 03/12
La Mission de l'ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) a déclaré mercredi que des combattants non ougandais ni congolais ont été identifiés parmi les rebelles ougandais ADF tués dans les combats dimanche dans l'est du pays.
"Nous avons identifié des personnes avec des spécificités beaucoup plus différentes par rapport aux éléments ougandais et congolais qui combattaient au sein de la rébellion des ADF", a déclaré le commandant de la force militaire de la Monusco, Jean Baillaud, au cours d'un point de presse de la Monusco à Beni.
Pour le commandant de la force de la Monusco, il y a visiblement un renforcement des troupes au côté de cette rébellion ougandais, suite au constat fait lors de la dernière attaque lancée par ces éléments à Eringeti.
"Nous exprimons notre inquiétude face à cette situation et nous craignons la naissance de ce qui se passe dans d'autre région de l'Afrique par rapport aux groupes terroristes avec ces groupes des ADF dans l'est de la RDC", a-t-il ajouté.
Le général Baillaud a appelé aux efforts stratégiques politiques pour accompagner les efforts militaires contre les ADF (Allied Democratic Forces, Forces démocratiques alliées en français) sur le terrain.
Selon lui, la guerre contre les rebelles des ADF Ougandais va durer pendant longtemps et sera très coûteuse, voilà pourquoi la mise en place des moyens plus adaptés s'avère très important.
Des attaques simultanées lancées par les ADF dimanche dernier contre une position des forces gouvernementales de la RDC, FARDC, une base de la Monusco à Eringeti, l'hôpital local d'Eringeti et une position de la Police nationale congolaise (PNC) dans le territoire de Beni, a causé la mort de 24 personnes, dont un casque-bleu de la Monusco.