Dernière mise à jour à 08h40 le 30/03
Le gouvernement burundais a décidé de poursuivre le Rwanda devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de ses actes de déstabilisation, a déclaré mardi le ministre burundais des Affaies étrangères Alain Aime Nyamitwe.
"Nous avons des preuves suggérant que le Rwanda, en tant qu'État, a porté atteinte à notre souveraineté et à la dignité de notre peuple. Nous nous réservons ce droit. À tout moment, nous pourrions être contraints de porter plainte contre le Rwanda auprès de la CIJ", a déclaré le ministre burundais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Alain Aime Nyamitwe, dans une interview à Xinhua mardi.
D'après le ministre, cette plainte contre le Rwanda sera déposée faute d'avoir pu vivre "en paix et en harmonie" entre les deux pays.
"L'autre raison est que le Burundi et le Rwanda sont tous deux membres des Nations unies et qu'ils ont convenu de recourir aux mécanismes appropriés pour assurer leur coexistence pacifique. Mais le Rwanda viole ces principes", a déclaré M. Nyamitwe.
Entamer des procédures à l'encontre du Rwanda est "une décision, pas un plan", a-t-il dit, ajoutant que la mise en œuvre de cette décision surviendrait au moment opportun.
M. Nyamitwe a souligné que le gouvernement burundais avait des preuves montrant que le Rwanda a tenté de déstabiliser le Burundi.
"Quand j'étais au siège des Nations unies la semaine dernière, j'ai sonné l'alarme sur les actes commis par le Rwanda contre le Burundi (...) et sur la manipulation des camps de réfugiés (accueillant des ressortissants burundais au Rwanda)", a déclaré le ministre.
Les camps de réfugiés ne doivent "en aucune manière" être impliqués dans des activités d'ordre militaire, a-t-il ajouté.
The Refugees International, une organisation basée aux États-Unis, a rapporté l'année dernière avoir observé une formation militaire à l'intérieur de camps de réfugiés accueillant des citoyens burundais au Rwanda.
Plus tôt ce mois-ci, le Service de renseignement national burundais (SNR) a présenté un espion rwandais présumé qui a reconnu appartenir à l'armée rwandaise.
Cependant, le gouvernement rwandais a déclaré que la personne arrêtée n'avait jamais été un soldat de l'armée rwandaise.
"Ils n'ont jamais reconnu aucun crime. Alors il est normal qu'ils nient que le soldat rwandais était un espion. Ils hébergent les préparateurs et les auteurs de coups d'État", a déclaré M. Nyamitwe.
Le Burundi est secoué par des turbulences politiques depuis avril 2015 lorsque le président Pierre Nkurunziza a annoncé qu'il briguerait un troisième mandat.
Cette candidature a soulevé une levée de boucliers de l'opposition et de groupes de la société civile, provoquant une vague de manifestations, des violences et même un coup d'État avorté le 13 mai 2015.
Plus de 400 personnes auraient été tuées depuis, et 240.000 autres se sont réfugiées dans les pays voisins, selon des informations.
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