Dernière mise à jour à 08h56 le 24/06
Des réfugiés qui ont été victimes des attaques xénophobes à Lusaka, la capitale zambienne, ont exigé des indemnités.
En avril, le bruit circulait que des réfugiés étaient derrière une série de meurtres dans la capitale zambienne, ce qui a déclenché des violences contre des boutiques appartenant aux réfugiés et causé sept morts.
Emile Hatungimana, président général de la communauté des réfugiés en Zambie, a déclaré que les attaques xénophobes et les pillages de magasins et des biens appartenant à des étrangers étaient barbares et que les victimes devraient être indemnisées.
"Les victimes sont nombreux et jusqu'à présent, aucune ne parle de récompense. Au moins quelque chose pour commencer à reconstruire à nouveau leurs moyens de subsistance", a déclaré Hatungimana à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés (20 juin), cité par un communiqué du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) reçu mardi.
Il a remercié les intervenants qui ont offert un refuge aux réfugiés et d'autres étrangers lors des attaques xénophobes.
Laura Lo Castro, le représentant du HCR en Zambie, a également condamné les attaques contre les étrangers.
Elle a révélé que les personnes "les plus désespérées" recevraient une aide accordée par le biais d'Action Africa Help International Zambie.
La Zambie abrite plus de 50.000 réfugiés.