Dernière mise à jour à 10h13 le 03/06
Chacun connaît la passion de l'ancien président français Jacques Chirac pour l'art et la culture de la Chine et du Japon, et ses connaissances en la matière. A croire que cet amour était sans doute prédestiné, car ce masque en bois de théâtre nô de la fin du 18e siècle, représentant un démon maléfique nommé Ôbeshimi, présente une ressemblance frappante avec l'ancien président de la République. Il pourra bientôt être admiré par les Parisiens amateurs de culture japonaise et / ou nostalgiques de l'ex-chef de l'Etat. Et les amuser aussi…
L'objet, grand d'une vingtaine de centimètres, en bois recouvert d'une couche de plâtre et teint, un masque de théâtre nô daté de l'époque Edô, et la pièce mascotte du musée Georges-Labit de Toulouse, va en effet être présenté en guise de clin d'œil dans le cadre de l'exposition « Jacques Chirac ou le dialogue des cultures », qui présentera plus de 150 œuvres destinées à mettre à l'honneur le « cheminement intellectuel de l'ancien président, amoureux des cultures asiatiques et en particulier du Japon ». Le monstre représenté est un type de démon parmi les plus maléfiques, qui se targuent de pouvoir menacer le genre humain…
L'exposition a pour ambition de rendre hommage à la passion pour l'art asiatique de Jacques Chirac, qui s'était personnellement impliqué dans la création du musée du Quai Branly, et ce masque, qui ne manquera probablement pas d'attirer les visiteurs, en sera sûrement la vedette. Comme l'a d'ailleurs malicieusement souligné le conservateur du musée, « Après tout, pourquoi ne pas y lire la farce d'une réincarnation ? ». A l'occasion du dixième anniversaire de son inauguration, le 20 juin, le musée sera également rebaptisé « Musée du quai Branly-Jacques Chirac ».