Dernière mise à jour à 09h35 le 15/07
Le corps électoral de la Zambie a déclaré mercredi qu'il n'allait pas lever l'interdiction sur les campagnes électorales malgré les pressions excercées par certaines parties prenantes.
Vendredi dernier, la Commission électorale de la Zambie (ECZ) a imposé une suspension de dix jours aux campagnes à Lusaka, capitale du pays, et dans le district de Namwala, au sud du pays, en raison d'une escalade des violences avant les élections générales prévues le mois prochain.
Cependant, certains partis politiques et autres parties prenantes ont condamné la suspension générale, affirmant que le corps électoral aurait ciblé les partis perpétrant la violence au lieu d'interrompre les campagnes de tous les partis.
Cris Akufuna, porte-parole du corps électoral, a fait savoir que la commission n'allait pas lever la suspension parce qu'elle voulait que les partis politiques concernés réfléchissent sur les transgressions de leurs partisans, selon la radio nationale.
Il a dit que le corps électoral ne succomberait pas à la pression de certains milieux parce que sa décision a été soutenue par la loi, et a depuis invité les parties concernées à solliciter une révision judiciaire sur sa décision.
Jusqu'à présent, le Forum de l'opposition pour la démocratie et le développement (FDD) a porté l'affaire devant la Cour constitutionnelle, accusant le corps électoral de violer le droit démocratique du parti.
La violence a entaché les campagnes élelctorales pour les élections générales du 11 août, en particulier entre les partisans du président sortant Edgar Lungu et du principal candidat présidentiel de l'opposition Hakainde Hichilema.
Le 19 juin, le corps électoral a menacé qu'il serait contraint de suspendre les campagnes électorales si les violences continuent.