Dernière mise à jour à 08h46 le 06/09
Les parties prenantes au dialogue politique national inclusif en République démocratique du Congo (RDC) ont demandé à la facilitation, lors de la reprise de ces travaux lundi, l'augmentation du quota de participation de chaque composante.
Ces parties prenantes estiment que le quota réservé par la facilitation aux différentes composantes est insuffisant étant donné que beaucoup de gens veulent prendre part à ce forum national important.
Les chefs des délégations et la facilitation devront lever une option définitive quant au quota global à répartir entre les trois composantes.
Une fois cette question réglée, elles procéderont à l'amendement de la "feuille de route". Cette augmentation varie entre 15 et 25 pour chacune des parties.
Au départ, le quota arrêté est de 68 délégués pour la Majorité présidentielle (MP), 68 pour l'opposition politique, 39 pour la société civile et 25 personnalités choisies par la facilitation.
Cela ne modifiera pas le calendrier des travaux tel que fixé par le comité préparatoire, a indiqué She Okitundu, membre de la MP.
Quant à la participation de l'Union pour la démocratie et progrès social et du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, il a fait savoir que les contacts se poursuivent dans ce sens. Il a souligné, à ce sujet, la récente visite à Kinshasa du président de la République du Congo, Sassou Nguesso.
Il a cependant assuré "qu'il y aura inclusivité, si pas pleine mais suffisante" pour que les travaux soient crédibles.
Le dialogue politique national inclusif a été ouvert le 1er septembre 2016 sous la facilitation de M. Edem Kodjo désigné à cet effet par l'Union africaine, mais l'opposant historique de la RDC, Etienne Tshisekedi, l'a récusé et l'accusé de rouler pour le président Joseph Kabila.