Le Soudan et l'Egypte réaffirment l'importance de développer une gestion conjointe de leur frontière et de la circulation commerciale

Le Soudan et l'Egypte ont réaffirmé jeudi l'importance de développer la gestion de leur frontière et de la circulation commerciale, et de mettre en place davantage de projets conjoints.

A Khartoum, la capitale soudanaise, les deux pays ont conclu avec succès la 8e réunion du Comité technique conjoint sur le transit frontalier, et ont signé un compte rendu de la rencontre.

"Le Soudan est impatient d'élargir sa coopération avec l'Egypte, afin de mieux servir les intérêts de ces deux peuples frères", a déclaré Abdul-Ghani al-Naeem, secrétaire adjoint du ministère soudanais des Affaires étrangères.

Les résultats les plus fructueux de cette rencontre portent notamment sur la gestion de la frontière soudano-égyptienne, un travail qui constitue "un progrès institutionnel historique", a-t-il indiqué.

Il a souligné que les deux parties avaient convenu de développer une gestion commune de leur frontière et de la circulation commerciale, mais aussi de mettre en place divers autres projets conjoints.

Fathy Abdel Azim, secrétaire adjoint du ministère égyptien de la Coopération internationale, a quant à lui indiqué que l'Egypte était impatiente de parvenir à une intégration économique "capable de faire progresser les projets conjoints".

Il a espéré que des projets d'investissement communs seraient mis en place entre le Soudan et l'Egypte, affirmant que "ce genre de rencontre est très suivi par les dirigeants politiques des deux pays".

Les deux parties essaient, grâce à ces rencontres, de trouver des solutions aux obstacles qui perturbent l'efficacité des postes frontières de Qastal-Ashkeet et d'Arqin, qui relient le Soudan et l'Egypte.