Dernière mise à jour à 08h44 le 01/09
Un chef de village et son fils dans la région camerounaise de l'Extrême-Nord ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi par des terroristes présumés du groupe islamiste Boko Haram, a rapporté jeudi la presse locale.
Selon le tri-hebdomadaire régional L'œil du Sahel, Blama Abisso, chef du village de Magala Kabir, une petite localité au bord du lac Tchad, et un de ses fils âgé de trois ans, ont été victimes des dernières violences de Boko Haram. Trois autres enfants ont également été blessés.
Ce drame fait partie d'une série d'attentats commis par la secte islamiste dans l'Extrême-Nord du Cameroun. En effet, dans la nuit de mardi à mercredi, les djihadistes ont incendié quatorze maisons à Assighassia, avant d'être chassés par les comités de vigilance.
Une autre attaque s'est produite dans la nuit de vendredi à samedi dernier à Zamga, faisant trois morts. Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, au moins 18 personnes ont perdu la vie dans des attentats contre deux localités dans la région, soit le plus lourd bilan de ces derniers jours.
La région de l'Extrême-Nord est confrontée depuis 2016 à une hausse du nombre d'attaques de Boko Haram, qui privilégie les attentats suicides depuis la grande offensive contre le groupe terroriste lancée par les pays du bassin du lac Tchad.