Dernière mise à jour à 08h41 le 16/01
Le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi a démenti lundi que son pays conspire contre le Soudan ou l'Éthiopie.
"L'Égypte n'interfère pas dans les affaires d'autres pays, et ne perd pas son temps en disputes", a déclaré M. Al-Sissi.
Le président a souligné que l'Égypte souhaitait entretenir des relations positives avec tous les pays, soulignant que les habitants du Soudan, d'Éthiopie et d'Égypte avaient besoin d'investissements, pas de guerres.
Le président égyptien a souligné que l'Égypte se modernise et développe son armée pour protéger la paix, et non pour attaquer d'autres pays.
Jeudi dernier, le Soudan a annoncé officiellement qu'il existait des menaces de sécurité potentielles en provenance d'Égypte et d'Érythrée, suite à des manœuvres militaires présumées dans la région de Sawa en Érythrée, près de la frontière avec l'État soudanais de Kassala.
Cette annonce a coïncidé avec la fermeture par le Soudan de tous ses points de passage vers l'Érythrée, et avec l'envoi de renforts militaires à la frontière Est du pays.
Le 4 janvier, le Soudan a déclaré avoir décidé de rappeler son ambassadeur en Égypte pour consultations.
Les relations entre l'Égypte et le Soudan sont tendues depuis plusieurs années en raisons de différents problèmes, comprenant leur désaccord sur le barrage de la "Grande Renaissance", que construit l'Éthiopie sur les principales sources du fleuve Nil.
Les deux pays s'opposent également sur un litige frontalier concernant les régions de Hala'ib et de Shalatin, actuellement sous contrôle de l'Égypte.