Le président de l'Assemblée nationale de Guinée invite les acteurs politiques à mettre fin à la violence "impitoyable"

A l'occasion de l'ouverture de la session des lois à l'Assemblée nationale de Guinée, le président de cette institution honorable Kory Kondiano a invité jeudi, les acteurs politiques à mettre fin à la violence "impitoyable" sur la population, qui n'a jamais vécu, de manière aussi permanente une situation aussi dangereuse.

Selon lui, des comportements des hommes politiques et ceux de la société civile dépendent la stabilité et la paix sociale du pays, ainsi que le développement et la croissance économique qui peuvent en découler, en faveurs de toute la Guinée.

M. Kory Kondiano a sollicité les acteurs guinéens afin qu'ils acceptent d'observer une trêve politique et sociale de longue durée pour ne pas continuer à casser ce pays cher à chacun.

"Je ne me suis jamais lassé de prêcher le dialogue car c'est seulement le dialogue qui permet de réaliser un mieux vivre ensemble, la paix, et donc la stabilité du pays génératrice de travail productif et de développement", a dit le président de l'Assemblée nationale.

S'adressant aux agents du service public guinéen, il a dit que les gestionnaires de la chose publique doivent appliquer, avec le maximum de scrupule, les règles de la bonne gouvernance dans l'exercice de leur fonction.

Cette année, la session des lois dit honorable Kondiano, se situe dans un "ensemble de circonstances dans lesquelles le pays a été et est encore plongé de manière délibérée par les principaux acteurs du pays".

Parlant de la dernière grève des enseignants ayant paralysé le pays pendant deux mois, le président de l'Assemblée nationale a précisé que chaque grève des syndicats est toujours accompagnée des troubles aux effets pervers pour la sécurité des personnes et des biens.

A propos, il a fustigé les acteurs politiques dont les pratiques et les actes néfastes récurrents et délibérés concourent à freiner les activités et empêcher le développement et la croissance économique du pays, au détriment des intérêts supérieurs du pays qui ne cesse d'en souffrir.

"Parmi ces pratiques et actes engagés par ces acteurs pour casser l'économie et saper l'image du pays à l'intérieur et à l'extérieur, il y a les manifestations intempestives et la diabolisation de ses institutions, surtout du président de la République", déplore M. Kondiano.